Plus que jamais, Boston démontre son intérêt pour les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été.
Particulièrement dynamique depuis de longs mois, la candidature de la principale ville du Massachusetts (États-Unis) passe aujourd’hui un nouveau cap et dévoile les grandes lignes de son projet.
Le groupe de soutien dirigé par Dan O’Connell propose un concept compact, basé sur les installations existantes de Boston et sa proche périphérie, mais aussi sur des structures modulables aménagées dans les quartiers Sud de la ville.
L’ensemble du dispositif serait évalué à 4,5 milliards de dollars, soit 3,53 milliards d’euros. Quelques 5 milliards de dollars (3,92 milliards d’euros) devraient en outre être mobilisés pour les investissements supplémentaires (transports…).
Ce serait notamment le cas pour le Village Olympique. Ce dernier pourrait ainsi être implanté sur le site de l’Expo BaySide qui appartient à l’Université du Massachusetts (UMass Boston).
Quelques 6 000 structures modulables sont envisagées afin d’héberger les milliers d’athlètes et d’accompagnateurs mobilisés pour l’événement olympique. A l’issue des Jeux, 2 000 structures seraient maintenues en l’état tandis que les 4 000 autres seraient démontées et installées sur d’autres campus universitaires américains.
Concernant l’implantation – toujours stratégique – du Stade Olympique, les promoteurs de Boston 2024 réfléchissent à investir la zone de Widett Circle.
D’une superficie globale de 100 hectares, celle-ci pourrait convenir à l’aménagement du Stade des Cérémonies d’ouverture et de clôture des JO 2024. Comme cela a déjà été évoqué, la construction du Stade Olympique de Boston pourrait prendre exemple sur celle du Stade des Jeux de Londres 2012.
De fait, une grande partie des tribunes pourraient être démontées après les JO afin de permettre une reconversion adéquate de l’installation.
Un temps envisagé pour accueillir le Centre des Médias, le Convention & Exhibition Center of Boston serait finalement proposé pour devenir, le temps de l’événement sportif, un important centre omnisports. Le tennis de table, mais aussi le judo ou le taekwondo seraient ainsi abrités dans la vaste enceinte de Boston.
Cette transformation temporaire serait notamment possible grâce au programme de modernisation actuellement envisagé pour accroître la surface et la capacité d’accueil du site (1 milliard de dollars soit 783,8 millions d’euros).
Fierté de la ville de Boston, les installations universitaires ne seraient pas oubliées, loin de là, puisqu’elles devraient être au cœur du concept olympique.
Outre le site de l’UMass Boston, le Stade de Harvard pourrait en effet être aménagé pour accueillir les épreuves de hockey-sur-gazon. Le Nickerson Field (9 000 places) serait également proposé par le Comité de Candidature de Boston 2024, de même que l’Agganis Arena (7 200 places) ou encore le Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour le tir-à-l’arc et l’escrime.
D’autres sites, en périphérie de Boston, devraient aussi être intégrés au projet.
Ainsi, le Franklin Park pourrait être proposé pour accueillir les épreuves équestres. Le Gillette Stadium devrait quant à lui faire figure de place forte pour le tournoi olympique de football et la Merrimack River pour l’aviron.
Une candidature redoutable pour sûr. Boston est de loin ma favorite pour représenter les États-Unis. Cette partie du pays n’a jamais organisé les JO et Boston est une belle ville.
Boston est effectivement une redoutable candidature. Pour la suivre depuis ses débuts, je peux confirmer que Boston 2024 est motivée et même plus que motivée !