La Hongrie aurait-elle la volonté de devenir une nation sportive de premier plan ? La réponse pourrait être oui, au regard de l’ambitieux projet présenté cette semaine par les autorités nationales.
Le Puskas Stadion de Budapest devrait – d’ici 2017 – être remplacé par une enceinte ultramoderne répondant aux standards internationaux, d’une capacité de 65 000 places.
Ce nouvel écrin serait alors en mesure d’accueillir un match de l’Euro 2020 de football, qui se déroulera dans treize villes européennes, selon le souhait exprimé par le Président de l’institution, Michel Platini.
Mais le projet d’aménagement ne s’arrête pas là, puisqu’il s’accompagne aussi de la construction d’un Centre Aquatique de classe olympique ainsi que d’installations d’athlétisme permettant l’organisation de grands compétitions nationales et internationales, et d’un Vélodrome.
De fait, avec ces aménagements majeurs, dont le coût est estimé entre 250 et 300 millions d’euros, la capitale hongroise pourrait se doter d’équipements susceptibles de composer un potentiel Parc Olympique pour les Jeux de 2024 ou plus vraisemblablement de 2028.
D’ores et déjà, les alentours de l’actuel stade Puskas – du nom du football de renom Ferenc Puskas – sont agrémentés de la Papp Laszlo Sportarena, salle multifonctionnelle de 2 500 à 12 500 places.
Cette enceinte, plus grande infrastructure de ce type en Hongrie, a été construite au début des années 2000 et a notamment accueilli les Championnats du Monde patinage artistique 2004, les Mondiaux d’Athlétisme en salle la même année, ainsi que les Championnats d’Europe de handball féminin.
En 2015, la Papp Laszlo Sportarena – du nom d’un célèbre boxeur Hongrois – organisera certains matchs des Championnats du Monde de basket-ball féminin.
D’autres installations sportives sont également édifiées à proximité du stade, à l’image du Syma Sport and Event Center.
Ce véritable parc des expositions dispose de trois halls principaux. Le Hall A peut accueillir entre 5 000 et 10 000 personnes selon la configuration choisie tandis que le Hall B offre une capacité fixe de 5 000 places. Enfin, le Hall C est le plus petit des trois puisqu’il peut accueillir jusqu’à 2 500 spectateurs.
Deux autres Halls ont également été aménagés depuis 2011. Ainsi, le Hall E permet d’accueillir des conférences tandis que le Hall D dispose d’une capacité de 4 000 à 5 000 places pour organiser divers événements sportifs ou culturels. Un Auditorium de 1 200 places a en outre été construit dans ce qui est devenu le Syma Conference Center, directement rattaché au Syma Sport and Event Center.
Ce modèle sportif n’est pas sans rappeler celui de Durban en Afrique du Sud.
La ville Sud-Africaine a en effet aménagé au cours des dernières années, un stade de 56 000 places, le Moses Mabhida Stadium.
D’ailleurs, le site officiel de l’enceinte, précise bien que la capacité peut être amenée à 85 000 places “lors de grands événements tels que les Jeux Olympiques”, ce qui témoigne de la volonté Sud-Africaine de candidater pour les années à venir… tout comme la Hongrie.
Outre ce stadium imposant par sa taille mais aussi et surtout par son architecture novatrice, Durban possède plusieurs équipements sportifs majeurs à proximité ainsi qu’une nouvelle gare ferroviaire, ce qui facilite l’accès des spectateurs aux différents espaces dédiés à la pratique sportive.
Parmi ces installations, notons le King’s Park Stadium, haut lieu du rugby Sud-Africain avec ses 55 000 places, ou encore le Centre Aquatique de King’s Park. Dans le cadre d’un dossier de candidature de l’Afrique du Sud, nul doute que ces deux sites devraient figurer en bonne place, dans l’optique de l’organisation d’une partie des épreuves de rugby et de natation…
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