JO 2030 : Nice envisage l’aménagement d’une nouvelle patinoire

Partie prenante de la candidature des Alpes françaises pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030, la Ville de Nice envisage la construction d’une nouvelle patinoire pour abriter des épreuves de glace.

Vue de la patinoire du Palais des Sports Jean Bouin à Nice, France (Crédits – Ville de Nice)

Dans la perspective des Jeux d’hiver de 2030, la France a récemment avancé un projet reposant sur quatre clusters identifiés au sein des Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, avec une répartition équitable des compétitions sportives entre ces deux espaces territoriaux.

Aussi, parmi les sites prévisionnels annoncés, Nice (Alpes-Maritimes) occuperait une place prépondérante, elle qui fut par le passé candidate à l’investiture française pour les Jeux de 2018.

De fait, outre l’accueil projeté de la Cérémonie de clôture des Jeux, au sein de l’Allianz Riviera de 35 000 places, l’implantation d’un Village des Athlètes et la localisation du Centre International de Radio-Télévision (CIRTV ou IBC) et du Centre Principal de Presse (CPP ou MPC), la candidature prévoit également d’y installer des épreuves de patinage artistique, de patinage de vitesse sur piste courte (short-track), de curling, mais encore les tournois masculin et féminin de hockey-sur-glace.

Or, pour permettre la réception d’au moins une partie de ces épreuves – et en dépit de la promesse de la candidature de privilégier les infrastructures existantes ou temporaires – la Ville envisage l’édification d’une nouvelle patinoire.

Concrètement, un équipement flambant neuf pourrait être construit à l’ouest de Nice, dans le secteur de la Plaine du Var, non loin de l’Allianz Riviera, moyennant un investissement prévisionnel compris entre 15 et 20 millions d’euros. Concernant la capacité du site, la patinoire disposerait d’une jauge de 12 000 places au moment des Jeux, avant que celle-ci ne soit abaissée de moitié dans une configuration Héritage.

De moindre envergure et vieillissante, la patinoire du Palais des Sports Jean Bouin serait quant à elle consacrée aux entraînements des compétiteurs.

Bien sûr, la question d’une nouvelle enceinte – évoquée depuis 2020 – pourrait être conditionnée à la sélection ou non du dossier tricolore par la Commission Exécutive du Comité International Olympique (CIO) qui entendra, ce mercredi 29 novembre 2023, les recommandations de la Commission de Futur Hôte.

En cas de sélection du projet – avec ou sans concurrentes – les autorités locales et les porteurs de la candidature devront encore préciser les contours et justifier devant le CIO de l’opportunité de bâtir une nouvel écrin.

Une pensée

  1. Encore une fois absurde, cette candidature où 95% des sites sont (soit disant) existants, alors que nous n’avons aucune patinoire digne des JO sur le territoire proposé. On ne parle toujours que d’1 patinoire à Nice, là où il en faudrait au minimum 6 pour héberger toutes les compétitions et leurs zones d’entraînement.
    Et parler de 15 à 20M€ pour construire une arena de 12000 places est une hypocrisie politique, quand on est incapable de le faire en France. Rien que le Palais de Glace de Marseille à coûté 45M€ minimum pour seulement 5 600 places. La LDLC Arena de Lyon qui n’est même pas une patinoire, mais peut contenir 12000 sièges a coûté 147M€. Forcément les budgets vont exploser, pour une candidature insuffisamment préparée.
    Aussi, c’est quand même fort de gagner les JO d’hiver, juste après avoir décidé de raser la piste olympique historique de Chamonix. Maintenant, on va proposer quoi? Délocaliser aux Pays Bas?

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