Avec l’adoption du nombre d’épreuves et des quotas d’athlètes, le Comité International Paralympique (IPC) s’apprête à célébrer une édition historique des Jeux d’hiver dans moins de trois ans.

Du 06 au 15 mars 2026, les Jeux Paralympiques d’hiver effectueront leur retour en Italie, en s’installant dans les clusters sportifs identifiés par le Comité d’Organisation de Milan-Cortina 2026.
Dans cette optique, vingt ans après l’édition de Turin 2006, l’IPC prépare activement ce retour. Aussi, l’institution internationale a dévoilé ce lundi 31 juillet, le nombre d’épreuves et les quotas d’athlètes.
Dans moins de trois ans, ce seront ainsi 79 épreuves qui se dérouleront autour de 6 sports qui demeurent quant à eux inchangés depuis PyeongChang 2018, à savoir, le para-ski alpin et le para-snowboard attendus sur le site de Tofane dans le cluster de Cortina d’Ampezzo, le para-biathlon et le para-ski de fond à Tesero dans le cluster du Val di Fiemme, le para-hockey-sur-glace au sein du PalaSharp de Milan – ou probablement au cœur de la Fiera Milano -, et le curling-fauteuil qui prendra place au Stadio del Ghiaccio de Cortina d’Ampezzo.
Au sein de ces sports, une nouvelle épreuve fera son entrée sur l’édition milanaise.
Pour la première fois dans l’histoire des Jeux Paralympiques d’hiver, le curling-fauteuil présentera en effet deux épreuves avec, outre le tournoi par équipes mixtes présent depuis les Jeux de Turin 2006, l’installation du tournoi en double mixte.

Concernant les quotas d’athlètes, l’IPC a vu les choses en grand, puisqu’un maximum de 665 places pourront être attribuées, dont 176 pour les femmes. Ces chiffres reflètent de facto l’ambition de l’institution internationale soucieuse de poursuivre le développement de son événement hivernal.
D’ailleurs, dans l’hypothèse où toutes les places viendraient à être distribuées, les Jeux de Milan-Cortina 2026 deviendraient ni plus ni moins que les plus importants de l’histoire en termes de participants, le record étant actuellement détenu par l’édition de PyeongChang 2018 avec 564 athlètes participants, devant Pékin 2022 et ses 558 inscriptions définitives, cette dernière ayant toutefois la palme sur le nombre record d’athlètes féminines (136).
Dans le détail, 30 épreuves avec médailles seront proposées en para-ski alpin, avec 15 épreuves masculines et 15 féminines pour un total de 130 places disponibles pour les hommes et 60 places pour les femmes.
En para-biathlon, 18 épreuves seront organisées au cours des Jeux de 2026, avec 9 épreuves masculines et 9 féminines, tandis que pour le para-ski de fond, 20 épreuves seront proposées, avec 9 épreuves masculines, 9 féminines et 2 mixtes. Pour ces deux sports, un plafond de 180 places a été arrêté, soit 110 pour les hommes et 70 pour les femmes.
Pour ce qui est du para-hockey-sur-glace, le format reste inchangé par rapport aux éditions précédentes, avec un tournoi ouvert à la participation féminine, dans la limite de 144 participants, dont au moins 8 athlètes féminines.
Concernant le para-snowboard, 8 épreuves seront organisées à Milan-Cortina 2026, soit 6 masculines et 2 féminines, et un contingent de 85 places maximum (65 pour les hommes et 20 pour les femmes).
Enfin, pour le curling-fauteuil, 66 places ont été annoncées pour les 2 tournois précités, parmi lesquelles 18 places sécurisées pour les hommes et 18 pour les femmes, le reste étant à partager.

A la lecture des quotas, il apparaît un évident écart entre les places disponibles pour les hommes et celles disponibles pour les femmes.
Sur ce point, la Présidente du Conseil des Athlètes de l’IPC a tenu à exprimer un encouragement pour les années à venir, espérant un développement plus soutenu de la pratique féminine et une hausse de la représentation des femmes dans les compétitions de para-sports.
Comme l’a ainsi exposé Jitske Visser :
C’est toujours un moment spécial pour un athlète lorsque le programme est annoncé. Les athlètes des sports d’hiver du monde entier peuvent désormais intensifier leurs préparatifs pour les Jeux.
Bien sûr, j’aimerais voir un plus grand nombre de places pour les athlètes féminines aux Jeux, mais pour y parvenir sur les éditions futures, nous devons voir un accroissement du vivier de talents à l’échelle mondiale et une plus grande profondeur de compétitions.