Écrin des Cérémonies d’ouverture et de clôture lors des Jeux d’hiver de Cortina d’Ampezzo en 1956, le Stadio Olimpico del Ghiaccio sera à nouveau au cœur de la célébration de l’événement mondial avec, durant l’édition de Milan-Cortina 2026, l’organisation successive des épreuves de curling et de curling-fauteuil.

Durant la première moitié de la décennie 1950, la construction du Stade Olympique de glace de Cortina d’Ampezzo constitua l’un des chantiers-phares dans le cadre des préparatifs d’organisation des Jeux d’hiver de 1956.
De fait, le Stadio Olimpico del Ghiaccio fut aménagé entre 1952 et 1954 pour assurer la tenue des Cérémonies d’ouverture et de clôture, mais également la réception des compétitions de patinage artistique – les dernières à avoir eu lieu en plein air – et une partie du tournoi olympique de hockey-sur-glace.
Près de 70 ans après cette édition, l’emblématique édifice de Cortina d’Ampezzo s’apprête à vibrer à nouveau au rythme des Jeux, avec cette fois-ci, l’organisation des épreuves olympiques de curling, puis des épreuves paralympiques de curling-fauteuil.

Aussi, dans l’optique des JO 2026, des travaux de modernisation de l’infrastructure du Stade Olympique vont être entrepris au cours de l’année 2024 et ce, afin de mettre à niveau le site, en particulier pour le rendre davantage accessible aux personnes en situation de handicap.
Cette semaine, une Conférence des services décisionnels destinée à sécuriser les contours du projet définitif s’est d’ailleurs déroulée sous l’égide de la Società Infrastrutture Milano Cortina 2026 S.p.A. (SIMICO) chargée de superviser les travaux liés aux Jeux, via un Plan d’interventions pensé à l’échelle du territoire du nord de l’Italie.
Pour le Stade Olympique de Cortina d’Ampezzo, doté d’un toit depuis les années 1980, le chantier à venir concernera ainsi l’établissement de vestiaires pour les para-athlètes, de même qu’une amélioration de l’accessibilité pour les spectateurs, comprenant une mise à niveau des tribunes, sans compter aussi l’intégration de moyens techniques pour adapter le site dans sa globalité, en tenant compte néanmoins des contraintes architecturales propres à cet édifice dont la jauge est aujourd’hui de 3 100 places.

Comme l’a affirmé Luigivalerio Sant’Andrea, Commissaire gouvernemental et Directeur Général de la SIMICO, jeudi 27 juillet :
Nous sommes satisfaits du travail accompli aujourd’hui lors de la Conférence des services, qui traduit également le résultat d’une intense activité menée ces derniers mois et qui a vu une coopération fructueuse avec le Ministère du Handicap, la Municipalité de Cortina, la Région de la Vénétie, et avec l’Autorité de Contrôle des Jeux du gouvernement italien.
D’un point de vue technique, il s’agit d’une intervention très importante sur le plan des travaux olympiques, mais aussi d’une “bonne pratique” de régénération fonctionnelle d’une installation sportive construite pour les Jeux Olympiques d’hiver de Cortina 1956, visant à garantir, en outre, le respect des exigences de performance technique, y compris la pleine accessibilité de l’installation pour les personnes en situation de handicap, que ce soit des athlètes ou des spectateurs.
Il s’agit d’une approche de travail méthodologique qui, selon nous, peut être étendue à l’ensemble du patrimoine des installations sportives italiennes qui remonte dans la plupart des cas aux années 1950.
L’intervention sur le Stade Olympique de Cortina représente sans aucun doute un exemple clair de la valeur culturelle, sociale et sportive que l’héritage olympique laissera sur les territoires.
Les travaux – dont le coût prévisionnel s’élève à 6 millions d’euros – devraient intervenir dans les mois qui viennent, pour garantir par la suite la tenue d’épreuves-tests avant les Jeux.
Durant la phase de candidature, Milan-Cortina 2026 avait avancé un chiffrage des opérations de modernisation à quelques 8,747 millions de dollars, dont 3,476 millions à la charge du Comité d’Organisation des Jeux au titre des aménagements olympiques.