Au moment où le rideau s’apprête à se baisser sur l’édition olympique de Rio 2016, le Queen Elizabeth Olympic Park de Londres (Royaume-Uni) continue son incroyable transformation, quatre ans après la clôture des JO 2012.
Si le Stade Olympique et le Centre Aquatique ont illustré quelques unes des mutations majeures du Parc Olympique, l’implantation de nouveaux équipements au cours des prochaines années devrait permettre de consolider la place de l’East End renouvelé dans le paysage londonien.

Proche du Centre Aquatique – conçu par l’architecte Zaha Hadid – et du canal qui traverse le Parc, le secteur de Stratford Waterfront va ainsi connaître une seconde jeunesse placée sous le signe de la culture et de l’éducation, avec l’aménagement d’un musée qui mettra en avant le numérique, d’un campus pour 6 500 étudiants ou encore la construction d’un théâtre de 550 places.

Sur 18 000 m², le futur “Victoria and Albert Museum” sera séparé du Centre Aquatique, uniquement par la vaste esplanade et les connexions piétonnières pour traverser le canal.
Juste à côté du musée, le théâtre “Sadler’s Wells” occupera 7 000 m² et proposera, outre plusieurs centaines de places, des espaces consacrés à l’apprentissage de la danse, notamment hip-hop. Une école chorégraphique devrait aussi prendre place au sein du futur équipement.
La prestigieuse université “London College of Fashion” (UAL) disposera quant à elle de nouveaux bâtiments modernes, connectés et ouverts sur le Parc Olympique. D’une superficie de 32 000 m², il s’agira ni plus ni moins que de la plus grande extension de l’université depuis sa création en 1826.

Des bâtiments résidentiels devraient venir compléter ce vaste aménagement urbain et paysager.
L’aspect environnemental et durable n’a en effet pas été négligé dans la conception des plans du futur secteur. Des espaces verts viendront agrémenter les abords des immeubles et les dernières technologies en matière énergétique seront utilisées.
L’ambition des gestionnaires du Parc Olympique est en tous cas élevée : 3 000 emplois, 1,5 million de visiteurs annuels et 2,8 milliards de livres sterling (3,23 milliards d’euros) de retombées économiques sont en effet attendus.

Ce projet – qui devrait commencer à être mis en œuvre à la fin de l’année 2016 – intervient quelques mois après l’ouverture au public du toboggan de l’ArcelorMittal Orbit.
Proposant une expérience unique aux visiteurs – moyennant un prix d’accès non-négligeable – il symbolise aujourd’hui, quatre ans après les JO 2012, la reconversion d’un site olympique, d’abord dédié aux sports et qui a su se diversifier en alliant culture et éducation.
Des logements mais aussi des bureaux devraient progressivement s’implanter autour des équipements existants et à venir, la transformation du Queen Elizabeth Olympic Park s’échelonnant dans le temps et devant aboutir à l’horizon 2030.
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