Dopage : L’AMA demande aux Fédérations Internationales et au CIO de prendre leurs responsabilités

Quelques jours après la publication de l’explosif Rapport McLaren, l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) continue d’être au devant de la scène dans l’affaire du scandale de dopage organisé en Russie.

L’Agence basée au Canada s’est en effet déclarée satisfaite ce soir de la décision prise ce matin par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) concernant le Comité Olympique Russe (ROC) et l’appel de 68 athlètes suspendus par la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF).

WADA

Pour Sir Craig Reedie, Président de l’AMA, “il est essentiel de veiller à ce que tous les sportifs soient en compétition sur un niveau égal”.

Mais l’AMA maintient aussi la pression sur les Fédérations Internationales et plus encore, sur le Comité International Olympique (CIO).

L’Agence, présidée par celui qui est aussi membre de l’institution olympique, demande ainsi aux organisations internationales de prendre leurs responsabilités sur le cas de la Russie et en conséquence, d’engager des sanctions fermes contre les sportifs russes.

“Il revient aux autres Fédérations Internationales d’assumer leurs responsabilités, en vertu du Code Mondial Antidopage, en ce qui concerne les Fédérations Nationales Russes ; et au CIO, conformément à sa déclaration de presse du 19 juillet, de prendre également ses responsabilités en vertu de la Charte Olympique affirme avec force le communiqué de l’AMA.

Le CIO examinera en tous cas le dossier russe dans le cadre d’une réunion de la Commission exécutive, dimanche 24 juillet.

D’ores et déjà, plusieurs mesures ont été actées par l’institution de Lausanne (Suisse), parmi lesquelles le refus d’accorder les accréditations pour les Jeux de Rio 2016 aux officiels du Ministère des Sports de Russie ou encore la mise en place de nouvelles analyses et d’une enquête approfondie sur la participation des sportifs russes aux Jeux d’hiver de Sotchi 2014.

L’AMA pour sa part aura à gérer l’après-JO.

Que les sportifs russes soient ou non éligibles aux Jeux de Rio 2016 – ce qui apparaît aujourd’hui peu probable – une refondation du système de la lutte antidopage devra être engagée.

Le Comité Olympique des États-Unis (USOC) fait d’ailleurs pression sur l’AMA pour qu’une telle entreprise soit mise en œuvre dès le début de l’année 2017. Le CIO demande également à ce que le chantier de la refondation soit acté au plus tôt.

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