C’est une déclaration qui pourrait profondément marquer les prochaines semaines.
Comme le révèle aujourd’hui le quotidien allemand “Hamburg Abendblatt”, l’influent Président de la Fédération Internationale de Ski (FIS), Gian-Franco Kasper, se montre optimiste quant aux chances de la candidature de Hambourg.
Désignée ce samedi à l’unanimité des 410 membres du Comité Olympique Allemand (DOSB), la candidature de la cité portuaire pourrait bien créer la surprise à en croire celui qui est également membre du Comité International Olympique (CIO).
Ainsi, “avec un concept fort, Hambourg peut avoir des atouts importants. Au sein du CIO, tous savent que l’Allemagne est bien sûr capable d’organiser des compétitions parfaites.
Quand vous voyez que Boston a des problèmes avec des protestations anti-olympiques, cela représente un avantage pour l’Allemagne surtout si Hambourg est en mesure de faire adhérer une large majorité de citoyens à sa candidature” selon le responsable Suisse.
Une référence explicite à l’organisation prochaine d’un référendum local. Celui-ci devrait avoir lieu avant le 15 septembre, date de la remise des lettres d’intention au CIO.
Si ce scrutin connaît une issue positive avec un taux de participation élevé et un engouement similaire à celui exprimé lors du dernier sondage officiel (64%), la candidature de Hambourg disposera alors de chances sérieuses pour son entrée sur la scène internationale.
Le référendum est toujours très risqué pour approuver une candidature olympique. Munich et Cracovie notamment s’en souviennent encore. Les opposants se mobilisent toujours plus que les partisans. Et il faudrait que le résultat soit fort pour envoyer un message positif. Obtenir 64% de sondages favorables est une chose, mais faire en sorte que le même résultat soit transposé au niveau d’un scrutin s’annonce tout de même difficile.
Concernant la citation de Kasper, cela me fait penser qu’il ne faudra plus trop que Paris tarde à entrer en piste. Histoire qu’Hambourg ne s’installe pas trop dans l’esprit des votants du CIO. Toutefois, l’épée de Damoclès que représente ce référendum va limiter le potentiel de rassemblement autour de la candidature allemande pour le moment.
Ce qui est aussi étonnant dans ce qu’il a dit, c’est que Rome ne semble même pas faire partie du portrait.
Rome a connu des difficultés (fatales) pour sa candidature aux JO 2020 et pourrait encore souffrir de la situation économique italienne mais plus encore de sa propre situation avec une dette abyssale.
Concernant Paris, le Conseil de Paris se réunira le 13 avril pour voter.