Tokyo 2020 : La communauté sportive continue de s’impliquer dans la reconstruction du Tohoku quatre ans après la catastrophe

En 2013, la candidature olympique de Tokyo 2020 avait fait de l’aide à la reconstruction des zones dévastées par le séisme et le tsunami du printemps 2011, un argument majeur pour convaincre la population mais surtout les électeurs du Comité International Olympique (CIO).

Moins de deux ans plus tard, cet argument est en passe de devenir une réalité.

Ainsi, le Comité d’Organisation des JO 2020 a récemment réaffirmé son engagement en faveur des territoires concernés, notamment au travers de l’exposition de la vasque olympique des Jeux de Tokyo 1964 – en attendant la construction du nouveau Stade Olympique – puis dans quelques années, le passage de la flamme des Jeux.

Tokyo 2020 - vasque olympique - Tohoku

Ces initiatives font suite au relais de 1 000 kilomètres qui avait eu lieu à l’été 2014 et qui avait traversé plusieurs villes touchées par la catastrophe.

La mise en avant des territoires va en outre se concrétiser avec des projets élaborés conjointement avec l’Organisation des Nations Unies (ONU), en particulier dans le domaine de l’éducation.

Pour le Conseiller spécial de l’ONU sur le sport pour le développement et la paix, Wilfried Lemke, “le sport a joué un rôle majeur pour remotiver cette communauté et avec le Camp pour le leadership de la jeunesse, nous espérons prouver que le sport est extrêmement efficace pour répondre à certains problèmes sociaux engendrés par les catastrophes naturelles”.

De son côté, le Directeur des sports de Tokyo 2020, Koji Murofushi, “espère que ces efforts collectifs inspireront les gens de tous âges et montreront le pouvoir du sport comme moteur de changement. Je crois qu’au cours des quatre dernières années, nous avons déjà vu le rôle important que le sport peut jouer dans la société. C’est cette inspiration que nous voulons partager à Tokyo en 2020”.

D’ores et déjà, certaines villes souhaitent être intégrées au dispositif olympique afin de renforcer cette communion nationale. C’est notamment le cas de Fukushima qui a indiqué son envie d’accueillir certaines épreuves.

Illustration : Crédits – Tokyo 2020 / Shugo Takemi

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