Vendredi 19 décembre, le Pape François avait convié les membres du Mouvement sportif italien à assister à la traditionnelle Messe des Athlètes. Achevant son propos, le Souverain Pontife a tenu à évoquer la candidature olympique italienne, non sans une pointe d’humour :
“Chers amis, tous mes vœux pour la candidature de Rome pour accueillir les Jeux Olympiques de 2024. Moi, je n’y serai pas !”
Ce soutien est un pas supplémentaire en vue d’une possible coopération inédite entre les autorités romaines et celles du Vatican afin de proposer l’organisation, sur la Place Saint-Pierre ou à Castel Gandolfo, de l’une des épreuves olympiques, à savoir le tir-à-l’arc.
Passionné de sport, le Pape François pourrait en effet autoriser l’utilisation de l’un des sites appartenant au Saint-Siège pour permettre l’accueil des Jeux.
Le Vatican n’étant pas membre du CIO, je suis curieux de voir comment les Italiens vont pouvoir justifier cela…
De plus, le dossier italien va souffrir d’une trop grande dispersion des épreuves. L’esprit olympique va en souffrir. Sans compter que le concept de village olympique unique aura vécu.
J’ai pris le temps de lire les réactions des différents journaux italiens. La réception médiatique est très mauvaise.
Même si j’adore cette ville et l’Italie, je ne pense pas que Rome remportera l’organisation des JO.
Rome comme Berlin (Allemagne) souffre d’une situation économique et financière catastrophique.
L’endettement de ces deux villes pourrait avoir un effet désastreux quant à l’image de leur candidature olympique.