Attendue, la candidature de Rome (Italie) est officielle depuis hier et l’annonce réalisée par le Président du Conseil italien, Matteo Renzi.
En s’installant comme la première ville en course pour l’organisation des Jeux d’été de 2024, Rome espère marquer les esprits et l’Histoire de l’Olympisme et ce, après avoir accueilli les JO en 1960.
Réagissant à l’annonce de Matteo Renzi, le Président du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach, a tenu à saluer une « offre très forte.
L’Italie est une grande nation, avec une réussite des athlètes depuis les Jeux mémorables organisés à Rome en 1960.
Rome dispose d’une riche variété d’équipements et d’infrastructures sportives. Son centre historique est connu à travers le monde entier.
Tout cela contribue à créer une base solide pour des Jeux Olympiques durables ».
Cette déclaration, particulièrement élogieuse, n’est pas sans rappeler la récente sortie médiatique de Thomas Bach concernant le projet de candidature de Paris et de la France. Ces deux interventions témoignent d’un langage olympique toujours aussi diplomatique et efficace et ce, dans le but d’engendrer de puissantes candidatures.
Car même si le CIO a acté sa réforme et des changements dans la procédure des candidatures aux JO, son intérêt demeure bien la présence de nombreuses villes intéressées par l’événement planétaire, d’autant plus après le fiasco des candidatures aux Jeux d’hiver de 2022.
Après une affluence de plusieurs dossiers, la course olympique s’est finalement réduit à un duel entre Pékin (Chine) et Almaty (Kazakhstan), deux villes qui, il faut bien le reconnaître, ne font pas rêver en ce qui concerne les JO d’hiver.
Concernant les Jeux de 2024, Thomas aura une fois de plus l’occasion de pouvoir saluer l’entrée de Rome dans la course, durant les prochains jours.
Le 19 décembre, le Président du CIO devrait en effet faire le déplacement dans la Ville Éternelle et plus particulièrement au Vatican, puisque les autorités pontificales l’ont invité à assister à la traditionnelle Messe des Athlètes à la Basilique Saint-Pierre.
Thomas Bach devrait à cette occasion rencontrer les principaux dirigeants du Comité Olympique Italien (CONI) ainsi que les autorités politiques locales et nationales.
« Une offre très forte » pour Rome, une « candidature française qui serait très très forte »…On voit déjà poindre un certain classement…
Cela reste du langage olympique, à l’image de la Commission d’évaluation des Villes Candidates qui a des bons mots pour chacun, mais en utilisant des termes différents mais néanmoins similaires… « Excellente présentation », « Présentation de très grande qualité » 🙂