JO 2024 : « Il manque actuellement des grands équipements dans certaines disciplines »

Tandis que l’éventualité d’une candidature olympique de la France sera précisée dans les prochains jours et les prochaines semaines, le Mouvement olympique français s’interroge sur l’aménagement des infrastructures sportives sur le territoire hexagonal.

En dépit de bons résultats sur la scène européenne et mondiale, l’équipe de France de natation manque par exemple d’un grand Centre Aquatique Olympique.

Centre Aquatique - projet de Paris 2012

Promis dans le cadre de la candidature olympique de Paris 2012, cet équipement n’a pourtant jamais vu le jour. Une nouvelle candidature tricolore pourrait néanmoins permettre de débloquer une situation aujourd’hui dans l’impasse.

Mais au-delà de la seule natation, Denis Masseglia, Président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a récemment dressé un constat sans appel :

« Il manque actuellement des grands équipements dans certaines disciplines.

Les Pays-Bas ont dix-huit anneaux de vitesse sur glace, on n’en a pas un seul !

Et c’est parce qu’on a le Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines qu’on a obtenu l’organisation des Mondiaux de cyclisme 2015 ».

annecy 2018 anneau de vitesse et halle curling 3 - Oval and curling centre ©annecy2018

Concernant l’exemple pris par Denis Masseglia, la France s’était engagée devant le CIO à aménager un anneau de vitesse lors de la candidature d’Annecy à l’organisation des JO d’hiver 2018.

Néanmoins, après la cuisante défaite de la cité des Alpes, les autorités locales et nationales semblent ne pas vouloir donner suite à un projet qui pourrait pourtant permettre de doter la France d’un anneau de vitesse de 8 000 places.

Illustrations :
– Projet de Centre Aquatique Olympique de Paris 2012
– Projet de l’Anneau de vitesse et du Centre de curling d’Annecy 2018

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