Un projet olympique nécessite la mobilisation de plusieurs dizaines de personnes, chacune spécialisée dans un domaine particulier. Pour les Jeux d’été de 2024, plusieurs villes ont d’ores et déjà indiqué leur souhait de faire appel à la communauté universitaire afin de mettre en œuvre leur projet respectif.
Aux États-Unis, Boston compte ainsi mobiliser les savoirs et les installations de Harvard ou du MIT. En Europe, Hambourg propose également de s’appuyer sur les connaissances de ses chercheurs.
A l’image de ces deux villes, Washington District of Columbia devrait mettre à contribution enseignants et chercheurs des Universités régionales afin d’élaborer et de planifier la candidature olympique de la capitale fédérale des États-Unis.
Pour y parvenir, le Comité de Candidature compte déjà en son sein quatre personnalités proches de l’Université George Washington. Russ Ramsey, Président de la candidature, a notamment été à la tête du Conseil d’administration de ladite université durant six ans, avant de démissionner de ses fonctions en 2013.
Sa connaissance de l’infrastructure et son carnet d’adresses devraient sans nul doute permettre de recruter plusieurs chercheurs intéressés par le projet olympique de la ville, le premier depuis l’offre infructueuse proposée pour les JO 2012.
Outre l’aspect humain, le Comité de Candidature devrait logiquement réfléchir à la meilleure manière d’intégrer le site de l’Université George Washington au concept olympique.
A titre d’exemple, Lisa Delpy Neirotti, professeur agrégée en gestion du tourisme et des sports, estime que les locaux universitaires pourraient permettre l’accueil des épreuves de badminton ainsi que l’installation des journalistes internationaux.
Une première piste de réflexion qui en appellera bien d’autres au cours des prochains mois.
Une stratégie qui a du sens et qui portera certainement ses fruits.
Comme Boston avant eux, ou les Allemands, c’est une organisation qui pourra s’avérer prometteuse, et ce pour plusieurs raisons : implication de la jeunesse, réflexion post-olympique, développement durable, nouvelle technologie et médias, réutilisation d’infrastructures… Sans oublier une motivation pour voir sa ville agir !
Il y a fort à parier que les villes optant pour cette technique auront des dossiers plus originaux et différemment pensés que d’accoutumé.
Après, au délà de la force décisionnelle que représente Washington, reste à voir cela sera suffisant face aux génies (made in Harvard & MIT) dégainés par Boston !
En somme, des belles promesses qui émanent des candidatures américaines au final 🙂