Lundi 1er septembre, les villes allemandes de Berlin et Hambourg dévoileront leurs plans olympiques.
Intéressées par l’organisation de l’événement mondial, les deux villes vont ainsi pouvoir présenter projets et concepts, aux citoyens mais aussi au Comité Olympique Allemand (DOSB), ce dernier ayant prévu de se prononcer, début décembre.
Bénéficiant indéniablement du statut de favorite, la capitale fédérale pourrait néanmoins être confrontée à l’originalité du concept de Hambourg ainsi qu’à l’enthousiasme important des citoyens de sa rivale.
Il faut dire que Hambourg devrait être en mesure de proposer l’organisation des Jeux d’été 2024 sur les rives de l’Elbe et ce, dans le cadre d’un nouvel écoquartier ultra-compact.
Comme l’a d’ailleurs précisé Michael Neumann, Sénateur de Hambourg en charge des affaires intérieures et des sports, “les Jeux seraient compacts.
Toutes les installations sportives pourraient être disposées dans un rayon de cinq kilomètres. Hambourg a en outre le potentiel pour inspirer un modèle d’organisation sur l’eau”.
Les infrastructures majeures des JO pourraient en effet être édifiées dans le quartier portuaire de Kleiner Grasbrook. Un Stade Olympique de 70 000 places (25 000 après les Jeux), un Vélodrome, un Centre Aquatique et une arène de gymnastique sont ainsi envisagés sans oublier la construction du Village Olympique.
Un deuxième village, consacré aux familles des athlètes, pourrait également être aménagé à quelques encablures du Village Olympique.
Soucieux de ne pas alourdir les finances de la cité, les élus locaux devraient en appeler à la participation de l’État fédéral afin de proposer un budget global de 3 milliards d’euros.
Pour Julia Klöckner, élue au Bundestag et Présidente du Parti Chrétiens-Démocrates (CDU) de Rhénanie-Palatinat, “une candidature de Hambourg serait l’occasion de présenter au monde un autre visage de l’Allemagne : une ville portuaire, porte d’entrée de l’Allemagne sur le monde, un riche patrimoine architectural et une ouverture d’esprit des citoyens”.
Selon elle, Berlin ne pourrait pas apporter la plus-value nécessaire pour convaincre et pour organiser les Jeux.
La capitale, parfois perçue comme une ville austère, est en effet le siège des principales institutions du pays et a déjà eu l’occasion d’accueillir de grands événements internationaux, dont les Jeux Olympiques en 1936 ou plus récemment, la Coupe du Monde de football 2006 et les Championnats du Monde d’athlétisme 2011.
La singularité de Hambourg semble donc être l’élément déterminant sur lequel compte s’appuyer les promoteurs d’une candidature olympique. Ces derniers devraient en conséquence miser sur l’originalité du projet et sur la pratique sportive de la ville pour séduire les membres du DOSB et, le cas échéant, le Comité International Olympique (CIO).
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