Après le retrait logique – compte tenu des résultats du référendum organisé dimanche – de Cracovie, la course olympique pour les Jeux d’hiver de 2022 se jouera désormais à quatre : Oslo (Norvège), Almaty (Kazakhstan), Lviv (Ukraine) et Pékin (Chine).
Néanmoins, il n’est pas certain que ce chiffre restera le même d’ici la mi-juillet, au moment où le Comité International Olympique (CIO) devra sélectionner la “short-list” des Villes Candidates.
En effet, malgré l’élection d’un nouveau Président en Ukraine, la situation géopolitique demeure plus que critique et pourrait de fait conduire Lviv à se retirer de la course.
Dès lors, les villes ne seraient plus que trois en lice.
Là encore, d’ici la fin de l’année, le nombre de prétendantes pourrait diminuer : au regard des derniers revers enregistrés en Norvège, Oslo se trouve dans une impasse. Désormais, seule une alliance de la Droite – au pouvoir – et de la Gauche pourrait sauver la candidature norvégienne et le financement de cette dernière.
Les difficultés rencontrées par les différentes Villes Requérantes – et les précédentes – démontrent toutefois la nécessité de reformer le processus de candidature et d’attribution des Jeux ainsi que le modèle économique de l’événement dans son ensemble.
Face aux critiques émises notamment en marge des Jeux de Sotchi 2014 et face aux retraits successifs de Davos-St-Moritz (Suisse), Munich (Allemagne), Stockholm (Suède) et désormais Cracovie (Pologne), le CIO doit s’interroger sur ses fondations et son avenir.
Cela sera peut être le seul moyen d’attirer les prétendants et de séduire à nouveau des citoyens soucieux de ne pas servir uniquement au paiement de la facture olympique…
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