Les récents événements survenus en marge de la finale de la Coupe d’Italie de football opposant Naples à la Fiorentina, illustrent les difficultés des autorités sportives italiennes à endiguer la violence dans les stades.
Ce constat, qui n’est pas une nouveauté, pourrait constituer un handicap majeur dans le cadre d’un éventuel projet olympique de l’Italie et plus probablement de sa capitale, Rome.
Un supporteur napolitain a été grièvement blessé par balle à la suite d’une tentative d’homicide tandis que des sapeurs-pompiers ont été victimes de lancers de fumigènes.
Ces événements se sont déroulés autour et dans un lieu hautement symbolique de Rome : le Stade Olympique.
Les partisans d’une candidature olympique devront donc convaincre, point par point, le Comité International Olympique (CIO). Face au risque de débordements, ce dernier pourrait en effet être réservé quant à l’opportunité de confier l’organisation d’un tel événement à un pays où la violence et le racisme sont monnaie courante dans les enceintes sportives.
Mais ces événements pourraient aussi avoir un impact négatif sur la candidature italienne à l’organisation de rencontres dans le cadre de l’EURO 2020 de football.
D’ailleurs, en 2010 déjà, l’UEFA avait pointé les carences de l’Italie en matière d’infrastructures, d’accessibilité et de sécurité. Il s’agissait alors du projet de candidature pour accueillir l’EURO 2016.