JO 2022 : Oslo propose un plan de revitalisation de deux sites industriels

Demain soir, à l’issue de plusieurs mois d’une intense campagne, le Comité Préparatoire d’Oslo 2022 prendra connaissance des résultats du référendum organisé depuis le 12 août dernier.

Après Lillehammer en 1994, la Norvège espère à nouveau accueillir les Jeux Olympiques d’hiver et ce, au cœur même de sa capitale.

Pour y parvenir, les promoteurs de la candidature hivernale ont mené un important travail de terrain afin de convaincre les citoyens du bien fondé d’une telle démarche, notamment du point de vue environnemental et urbain.

Ainsi, à quelques heures des résultats, Oslo 2022 a présenté l’un des points essentiels de son projet, à savoir la régénération de l’Est de la ville. Cette partie, actuellement délaissée, pourrait accueillir les épreuves olympiques de biathlon et certaines épreuves paralympiques de ski.

Deux sites sont aujourd’hui à l’étude pour accueillir les compétitions et permettre par la suite, une « transformation complète du territoire en un espace de sports et de loisirs ».

Comme l’a reconnu Eli Grimsby, directrice du Comité Préparatoire, « la question de l’implantation a été la plus difficile à résoudre, car certains terrains initialement proposés, présentent un dénivelé trop important, notamment pour les sports paralympiques ».

Dès lors, en écartant les sites de Linderudkollen (académie militaire) et de Lillomarka, le Comité Préparatoire a choisi deux options qui permettront de laisser un héritage majeur à l’ensemble de la population.

Gronmo - Oslo 2022

Le premier site est situé à Grønmo, et est actuellement utilisé dans le cadre d’un programme d’enfouissement des déchets et de recyclage. Toutefois, la ville a d’ores et déjà prévu d’en faire « un nouveau lieu de vie, avec un parc d’activités et de loisirs ».

Selon Eli Grimsby, « nous avons ici la possibilité d’effectuer une transformation complète et de créer un espace novateur pour les résidents de l’Est d’Oslo.

En ajoutant certaines épreuves de ski et le centre de biathlon dans les plans municipaux existants, nous pouvons accélérer la mise en œuvre de ce projet, et ainsi laisser un héritage majeur et un bénéfice pour les décennies à venir ».

Outre Grønmo, le Comité d’Oslo 2022, a également proposé le site de Huken.

Huken - Oslo 2022

Ce dernier est aujourd’hui une carrière à ciel ouvert mais l’activité d’extraction doit prendre fin d’ici 2014.

Pour la directrice d’Oslo 2022, « il y aura bien sûr un énorme travail à réaliser pour faire de ce lieu un site olympique.

Nous devrons combler l’immense cratère actuel et rehausser le niveau d’ensemble, mais la volonté politique est présente. Nous estimons dès lors que le projet est faisable et réalisable ».

Illustrations : Crédits – Oslo 2022 / Snøhetta Oslo AS

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