Ce vendredi 16 juillet, le Président du Comité International Olympique (CIO) s’est rendu à Hiroshima pour déposer une gerbe au Mémorial de la paix. Un déplacement qui a permis à Thomas Bach de délivrer un discours sur fond de Trêve Olympique.

Malgré les protestations qui ont pu se faire jour contre sa venue, Thomas Bach a bien tenu parole en se rendant à Hiroshima, à plus de 800 kilomètres de la capitale nippone.
Alors que dans le même temps, John Coates, Président de la Commission de Coordination des Jeux de Tokyo 2020 était en visite à Nagasaki, le Président du CIO a confié, après avoir déposé une gerbe face au Mémorial de la paix :
Je suis ici aujourd’hui pour honorer la mémoire de toutes celles et de tous ceux auquel ce lieu rend hommage. Je suis ici aujourd’hui pour témoigner mon respect à Hiroshima, la ville de la paix, et à tous ses habitants. Je suis ici aujourd’hui pour réaffirmer à chacun la mission de paix du Mouvement Olympique.
Dans sept jours, les athlètes olympiques des 205 Comités Nationaux Olympiques et l’équipe olympique des réfugiés formée par le CIO enverront un puissant message de Tokyo et du Japon au reste du monde : nous avons besoin de plus de solidarité. Plus de solidarité au sein des sociétés et plus de solidarité entre les sociétés.
Sans solidarité, point de paix. Ainsi, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020 seront un symbole d’espoir pour un avenir meilleur et plus pacifique.
La venue de Thomas Bach dans la ville meurtrie par le feu nucléaire, le 06 août 1945, coïncidait avec l’entrée en vigueur symbolique de la Trêve Olympique, pour laquelle l’Organisation des Nations Unies (ONU) avait récemment adopté une résolution, comme de coutume avant chaque édition des Jeux.
Aussi, comme l’a rappelé le Président du CIO dans son intervention :
Cette résolution a été adoptée par consensus par tous les États membres des Nations Unies. Elle appelle à l’arrêt des hostilités et demande instamment aux États membres de veiller à l’organisation pacifique des Jeux Olympiques.
Cet appel à la Trêve Olympique est en réalité une tradition vieille de 3 000 ans qui existait déjà à l’époque des Jeux Olympiques de l’Antiquité, preuve s’il en est de leur contribution à la paix.