A 100 jours du départ du relais de la flamme olympique des Jeux de Tokyo 2020, les organisateurs nippons ont rappelé l’importance de cette manifestation avant l’ouverture des compétitions qui auront lieu à l’été 2021.

Afin de marquer le compte-à-rebours des 100 jours restants avant le lancement du relais de la flamme et comme pour incarner la future torche olympique, l’emblématique Tokyo Skytree s’est parée d’un éclairage doré agrémenté d’une nuance de sakura – la couleur des fleurs de cerisiers – sur toute sa hauteur, soit quelques 634 mètres.
Pour le Comité d’Organisation de Tokyo 2020 (TOCOG), cette célébration visuelle est une étape supplémentaire avant l’enclenchement du relais qui partira le 25 mars 2021 du Centre national d’entraînement J-Village de Fukushima et ce, conformément à la promesse adressée à la Préfecture meurtrie par la catastrophe du printemps 2011.
Par la suite, ledit relais traversera pas moins de 859 municipalités présentes au sein des 47 Préfectures du Japon avant d’atteindre le Stade Olympique de Tokyo conçu par Kengo Kuma, le 23 juillet. Plusieurs milliers de relayeurs seront mobilisés durant les 121 jours de la traversée du territoire national, des relayeurs qui seront en grande partie issus du contingent sélectionné avant l’annonce du report des JO 2020.
Si le tracé officiel de la flamme sera dévoilé dans le courant du mois de février 2021, les organisateurs entendent dès à présent rassurer la population et les futurs spectateurs quant aux mesures sanitaires qui seront adoptées tout au long du parcours.
Comme l’a en ce sens fait savoir Yukihiko Nunomura, Vice-Directeur Général de Tokyo 2020 :
La distanciation sociale sera prise en considération aux points de rencontre. Nous voulons simplifier le programme au maximum et nous avons donc minimiser le nombre de véhicules et de spectateurs.
Ce relais traversera le Japon et il y aura beaucoup de participants, de fait, nous voulons faire tous les efforts pour prévenir la propagation du Covid-19 et prendre les mesures suffisantes.
Aussi, le TOCOG prévoit la mise en place d’un système de diffusion en ligne du relais et ce, dans le but de limiter les interactions sur le terrain et donc les mouvements de foule.
Cela permettra en outre un partage du relais à travers le monde que Tokyo 2020 entend accueillir dans des conditions sanitaires optimales à l’été prochain, avec le concours des autorités locales et nationales et avec également l’appui du Comité International Olympique (CIO).

Récemment, les chiffres du surcoût relatif au report des Jeux d’une année et aux répercussions liées à la crise du Covid-19, ont d’ailleurs été dévoilés par les parties au projet.
Ces dernières ont ainsi fait mention qu’au moins 267 milliards de yens (2,10 milliards d’euros) seraient nécessaires pour couvrir les frais supplémentaires avec une part portant sur les préparatifs des Jeux et une autre part ciblant la lutte contre l’épidémie.
Pour le premier volet, 171 milliards de yens (1,351 milliard d’euros) seront dès lors apportés par le TOCOG (76 milliards de yens ; 600,55 millions d’euros), le Gouvernement Métropolitain de Tokyo (80 milliards de yens ; 632,16 millions d’euros) et par le Gouvernement du Japon (15 milliards de yens ; 118,51 millions d’euros).
Concernant le second volet relatif aux moyens de lutte contre l’épidémie de Covid-19, le Gouvernement Métropolitain (TMG) prendra à sa charge 40 milliards de yens, soit 316,04 millions d’euros, tandis que le Gouvernement du Japon abondera à hauteur de 56 milliards de yens, soit quelques 442,45 millions d’euros.
Du côté du CIO, le Président Thomas Bach avait précisé, au cours de son récent séjour dans la capitale nippone, que l’institution couvrirait les frais portant sur la vaccination des athlètes, en plus de l’octroi acté plus tôt cette année d’une contribution supplémentaire exceptionnelle de 650 millions de dollars (600,68 millions d’euros).
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