Ce mardi, les citoyens de Calgary (Canada), étaient appelés aux urnes pour exprimer leur avis quant à l’opportunité de présenter une candidature olympique et paralympique pour les Jeux de 2026.
Après plusieurs mois de campagne – avec notamment la mise en ligne d’un site Internet dédié – le « Non » l’a finalement emporté avec plus de 56% des suffrages exprimés. Ce net avantage pour les opposants va dès lors conduire les élus municipaux à retirer le soutien dont bénéficiait jusqu’alors la candidature.
Quelques heures après la consultation populaire à Calgary, le Comité International Olympique (CIO) a pris acte du résultat, tout en se tournant vers les deux Villes Candidates qui demeurent en course, à savoir Stockholm (Suède) et Milan / Cortina d’Ampezzo (Italie).
Dans une déclaration de l’un de ses porte-paroles, l’instance de Lausanne (Suisse) a ainsi fait savoir :
Le CIO prend note de la décision concernant la candidature de Calgary pour les Jeux Olympiques d’hiver. C’est sans surprise à la suite des discussions politiques et incertitudes jusque dans les derniers jours.
Traditionnellement attentif au déroulement de la phase de candidature dans chacune des Villes Candidates, le CIO a en effet pu constater les atermoiements des dernières semaines.
Cela fut en particulier le cas lors de l’ultimatum adressé par le Maire de la Ville au Premier Ministre du Canada, concernant la répartition des coûts d’organisation des Jeux entre les trois échelons de Collectivités.
Comme pour les précédentes tentatives de candidatures canadiennes – aux Jeux d’été comme aux Jeux d’hiver – la problématique financière et les tentions politiques et institutionnelles ont ainsi eu raison de l’ambition olympique défendue par certains.
Le CIO va désormais devoir composer avec les deux Villes Candidates restantes, avec là-encore un œil attentif sur le déroulement du processus de candidature. La récente visite de Thomas Bach à Rome en a d’ailleurs été une parfaite illustration.
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