Alors que la finale de la Coupe du Monde de football de la FIFA opposera, ce dimanche 15 juillet, l’équipe de France à celle de la Croatie, l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) a dressé un premier bilan concernant le marché français.
Ladite Autorité a ainsi étudié les mises réalisées dans les 27 000 points de ventes FDJ “ParionsSport” et auprès des 12 opérateurs de paris sportifs agréés. Il ressort de cette étude – qui s’est concentrée sur la seule phase de poules – un niveau sans précédent de mises.

De fait, selon les données de l’ARJEL, les 48 premiers matchs ont généré, en France, un total de 363 millions d’euros de mises, dont 204 millions sur les sites de paris en ligne. A elles-seules, les rencontres des “Bleus” ont généré près de 39 millions d’euros de mises au cours des trois matchs disputés avec le Groupe C. Dans le détail, le duel France-Pérou a rassemblé 13,7 millions d’euros de mises, contre 12,5 millions pour le match France-Australie, et 12,4 millions pour la rencontre France-Danemark, la dernière avant les matchs à élimination directe.
Mais le match ayant généré le plus de mises n’est autre que celui ayant opposé le Brésil – alors grandissime favori de la compétition – et la Suisse. Cette rencontre a en effet généré un total de 17 millions d’euros de mises en France, soit le second résultat le plus élevé depuis l’ouverture du marché en 2010.
Ces chiffres, conséquent à ce stade de la compétition, sont à mettre en parallèle avec les données collectées lors des deux derniers événements majeurs de l’univers footballistique.

En 2016, à l’occasion de l’UEFA Euro 2016 organisé dans l’Hexagone, l’ARJEL avait fait état de 297 millions d’euros de mises sur l’ensemble de la compétition, soit au cours des 51 matchs organisés. Deux ans auparavant, l’Autorité avait relevé un niveau de mises légèrement moindre (290 millions d’euros) sur l’intégralité de la Coupe du Monde de la FIFA alors organisée au Brésil. Mais sur la seule phase de poules, la différence est plus que conséquente, avec un total de mises plus de deux fois inférieur à celui constaté pour l’édition 2018.
En 2014, les joueurs français avaient ainsi misé pour 166 millions d’euros durant les premiers matchs des équipes engagées dans la compétition.
Outre ces éléments de comparaison, il est à mentionner que le total-record pour un seul match a été atteint lors de la phase finale de la Coupe du Monde. Bien que cette phase ne soit pas comptabilisée dans les données jusqu’à présent publiées par l’ARJEL, le match de quart de finale France-Uruguay a rassemblé le montant de 18 millions d’euros de mises, soit tout autant que pour la finale de l’UEFA Euro 2016 qui avait à l’époque opposé la France au Portugal.
La rencontre finale de dimanche pourrait en ce sens, et au regard de l’engouement du public pour les matchs successifs de l’équipe de France, conduire à l’établissement d’un nouveau palier auprès des joueurs français.

Au cours des prochaines années, l’ARJEL devrait en tout cas être un acteur-clé dans la régulation des paris, notamment dans l’optique des prochaines éditions des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020 et surtout de Paris 2024.
Il y a deux ans, après les Jeux de Rio 2016, l’ARJEL avait fait état d’un total de mises de l’ordre de 33,9 millions d’euros, soit une hausse de 77% par rapport au total de Londres 2012 qui avait généré 19,2 millions d’euros de mises.
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