Dopage : Le CIO prononce la disqualification de quatre athlètes des Jeux 2008 et 2012

Le 22 juillet dernier, les conclusions d’une nouvelle série d’examens d’échantillons des Jeux de Pékin 2008 et de Londres 2012 avaient démontré des résultats anormaux pour 45 sportifs.

Aujourd’hui, le Comité International Olympique (CIO) a prononcé – par le biais de la Commission disciplinaire – de premières sanctions à l’encontre de quatre athlètes dont les résultats se sont révélés positifs à des substances prohibées par la réglementation internationale en vigueur.

(Crédits - CIO / Chris Furlong)
Vue du Stade Olympique des Jeux Olympiques de Londres 2012 (Crédits – CIO / Chris Furlong)

Deux des athlètes concernés avaient participé aux Jeux de Pékin 2008 en haltérophilie, tandis que les deux autres étaient inscrits aux Jeux de Londres 2012 en athlétisme (lancer du marteau et lancer du javelot).

Pour les trois premiers – Nurcan Taylan (Turquie), Hripsime Khurshudyan (Arménie) et Pavel Kryvitski (Bélarus) – les sanctions font état d’une disqualification et le CIO demande aux Fédérations Internationales de modifier en conséquence les résultats sur les épreuves.

Pour Oleksandr P’yatnytsya (Ukraine), les sanctions infligées par l’institution olympique sont identiques mais elles vont aussi plus loin, compte tenu du classement obtenu par l’athlète aux JO de Londres 2012.

Arrivé en deuxième position du lancer du javelot, l’Ukrainien est donc disqualifié et se voit par ailleurs retirer la médaille d’argent, le diplôme et l’insigne de médaillé obtenus il y a quatre ans.

La Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF) devra en conséquence veiller à la modification des résultats de l’épreuve. Le Comité Olympique Ukrainien devra pour sa part faire en sorte que les documents et la médaille d’argent soient retournés auprès du CIO dans les délais les plus brefs.

Outre la décision du CIO – qui intervient quelques jours après la suspension de la Russie par le Comité International Paralympique (IPC) -, les Fédérations Internationales pourront à leur tour prononcer des sanctions à l’encontre des quatre athlètes incriminés.

Mais ces mesures ne devraient pas calmer les critiques à l’égard du CIO qui avait récemment refusé d’écarter la délégation russe des Jeux de Rio 2016, préférant confier cette délicate et épineuse problématique, aux Fédérations Internationales concernées.

Une refonte du modèle antidopage apparaît une nouvelle fois plus que nécessaire, avec une politique de tolérance zéro et des moyens financiers et matériels importants. L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) doit en tous cas piloter cette démarche dès le début de l’année 2017.

Une année qui s’annonce d’ores et déjà mouvementée au sein du Mouvement Olympique.

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