Mardi 09 février, les Français découvriront le logo de la candidature olympique et paralympique de Paris 2024.
En direct, à 20h24, les journaux télévisés de TF1 et France 2 retransmettront en effet le dévoilement de l’identité visuelle de la nouvelle candidature parisienne. Cet événement se déroulera à la fois sur l’Arc de Triomphe à Paris et sur la façade de l’Hôtel de Ville de Marseille, site candidat pour l’accueil des épreuves de voile.
Selon toute vraisemblance, l’agence “Dragon Rouge” – à l’origine de la conception du logo de candidature – aurait fait le choix de la Tour Eiffel pour symboliser l’ambition olympique et paralympique tricolore.
A l’instar de sa concurrente italienne et du Colisée, Paris devrait donc mobiliser l’un de ses monuments emblématiques – si ce n’est LE monument parisien – pour incarner la communication visuelle de sa candidature, la quatrième du genre depuis le milieu des années 1980.
Il ne faut pas oublier – et négliger – en effet que Paris fut candidate à l’organisation des Jeux de 1992, 2008 et 2012.

Si la première échéance est loin d’être la plus connue, les deux suivantes demeurent des échecs cuisants pour les responsables sportifs français.
Pour 1992, la France avait fait le pari d’obtenir l’un des deux événements olympiques alors proposés : soit les Jeux d’hiver, soit les Jeux d’été. Pour être présent dans les starting-blocks, Albertville (Savoie) et Paris furent alors choisies comme Villes Candidates.
In fine, Albertville remporta la mise et organisa les JO d’hiver, tandis que Paris s’inclina face à la grande favorite de l’époque, Barcelone (Espagne). La capitale française avait obtenu 23 voix, contre 47 pour sa rivale catalane, 10 pour Brisbane (Australie) et 5 pour Belgrade (ex-Yougoslavie).
Pour incarner son rêve des Jeux, Paris avait conçu un logo sobre et épuré avec trois couleurs uniquement : le noir pour les mentions de la Ville Candidate et des anneaux olympiques, le rouge et le bleu pour la Tour Eiffel.
Quelques années plus tard, les dirigeants parisiens se lancèrent à nouveau dans l’aventure aux JO d’été, avec un logo sans référence patrimoniale cette fois, mais avec un simple mot : “Oui”.
Mais face à Pékin et aux ambitions d’une Chine en pleine croissance, Paris ne pu que constater son échec : 18 voix contre 56 pour Pékin, 22 pour Toronto (Canada) et 9 pour Istanbul (Turquie).
Conscient que l’Europe partait favorite pour l’obtention des Jeux de 2012, le Mouvement olympique tricolore décida de représenter la candidature de la capitale. Si cette dernière a longtemps fait la course en tête dans l’opinion publique et auprès des médias, elle fut toutefois battue sur le fil par Londres (Royaume-Uni) par 50 voix contre 54.
A ce moment-là, Paris arborait un logo aux couleurs olympiques, avec un cœur pour unifier la capitale et l’Olympisme, comme un rappel du slogan “L’Amour des Jeux”.
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