Le Comité d’Organisation des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques d’été a confirmé cette semaine plusieurs coupes budgétaires à moins de 200 jours de l’ouverture de l’événement planétaire.
Ainsi, après les informations de la chaîne britannique BBC en octobre 2015, les organisateurs de Rio 2016 ont acté une baisse des dépenses et ce, aussi bien dans le domaine purement sportif, que dans la représentation ou dans les transports.

De fait, les épreuves d’aviron ne bénéficieront pas de tribunes flottantes dans la baie de Rio comme cela était pourtant envisagé afin de permettre aux spectateurs d’être au plus près des athlètes. Cette suppression aura pour conséquence de réduire la capacité globale du site, de 14 000 à 10 000 places.
Le site des matchs de beach-volley sur la mythique plage de Copacabana pourrait également connaître une réduction drastique de la capacité d’accueil et ce, dans le même souci d’économies. D’autres épreuves en plein air pourraient en outre être impactées par cette même exigence.
Sur le plan de la formation et du recrutement des bénévoles, les organisateurs ont décidé de revoir la voilure à la baisse. Dès lors, exit le choix de faire appel à 70 000 ou même 60 000 volontaires.
Rio 2016 ne devra compter que sur l’appui logistique de 50 000 personnes. Cela permettra au Comité d’Organisation (COJO) de réaliser des économies sur la formation linguistique ainsi que sur l’achat d’uniformes aux couleurs des Jeux.
Côté représentation, Rio 2016 a décidé de ne pas aménager de structures pérennes pour les Fédérations Internationales (FI) et pour le Comité International Olympique (CIO). Des tentes devraient ainsi être proposées sur les différents sites des compétitions.
Autre poste de dépenses qui connaîtra un sérieux coup de vis, les transports et plus particulièrement les voitures des officiels.
Initialement, 5 000 véhicules prêtés par les sponsors olympiques devaient faciliter le déplacement des autorités entre les sites dédiés aux Jeux. In fine, Rio 2016 mobilisera un maximum de 4 000 véhicules, avec l’objectif affiché de réduire les dépenses en frais de personnel et en assurances.
Si la baisse des dépenses ne devrait pas se limiter aux postes évoqués ici, elle illustre en tous cas le ralentissement de l’économie brésilienne et plus largement, la crise politico-sociale actuelle.
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