JO 2024 : La Rochelle lance ses dernières forces dans la bataille

Confrontée à la concurrence de cinq territoires, la ville de La Rochelle (Charente-Maritime) aborde avec confiance la dernière ligne droite du processus de sélection du site de voile du projet de Paris 2024.

D’ici le 08 septembre – date à laquelle l’Association Ambition Olympique et Paralympique et la Fédération Française de Voile décideront du choix du meilleur site – chacun des territoires en lice poursuit sa campagne promotionnelle en misant sur ses atouts respectifs.

La Rochelle peut en tous cas compter sur trois éléments de taille : son plan d’eau reconnu, l’engagement de la classe politique locale et régionale, et le soutien d’athlètes de premier plan.

Ainsi, dans un clip-vidéo, deux des meilleurs « voileux » français expriment les raisons de leur soutien à la candidature de La Rochelle, notamment en ce qui concerne la polyvalence et la variété des conditions de navigation sur le plan d’eau, ainsi que la qualité de vie locale, dans une ville « à taille humaine ».

Outre Jonathan Lobert, médaillé de bronze en FINN aux JO de Londres 2012, et Charline Picon, Championne du Monde 2014 en planche à voile RS-X, le Maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine, a lui aussi réitéré son soutien pour que sa ville soit choisie pour intégrer le dispositif olympique de Paris 2024.

Il faut dire que La Rochelle dispose d’une réelle expérience pour avoir été le site envisagé dans le cadre des deux dernières candidatures tricolores aux Jeux d’été : Paris 2008 et Paris 2012.

« La Rochelle dispose de toutes les conditions pour une organisation parfaite.

La voile et l’exemplarité environnementale forment l’ADN de notre cité.

Cette candidature est un symbole de rassemblement portée par les athlètes et des membres de la Famille olympique mais également par les représentants de l’ensemble de notre Grande Région.

Nous savons intimement ce que des Jeux Olympiques et Paralympiques peuvent apporter à notre ville et à nos athlètes » a notamment affirmé Jean-François Fountaine sur sa page Facebook.

Les membres de la délégation chargées de l’inspection des sites-candidats s’étaient rendus à La Rochelle, le 10 juillet dernier. Ils étaient notamment accompagnés par Tony Estanguet, leader de la candidature olympique de Paris et surtout membre français du Comité International Olympique (CIO).

5 pensées

  1. Si la d3scision n’a pas déjà été prise, ces soutiens peuvent faire pencher la balance pour la Rochelle. Mais est-ce que ce sera suffisant ? Réponse en septembre

  2. La Rochelle faisait partie des dossiers de Paris 2008 et 2012. Il serait sans doute utile de changer et d’amener quelque chose de nouveau au CIO. Marseille serait un excellent choix. La 1ère et la 2e ville de France associées, cela aurait beaucoup d’allure!

    1. Marseille a néanmoins 3 faiblesses majeures : la distance avec Paris, la propreté / l’environnement et surtout la sécurité.

      A titre personnel, je pense davantage au Havre. Plus proche de Paris, légitime pour avoir été hôte des JO 1924 pour la voile et porteur d’un réel projet d’aménagement urbain.

      Comme l’avait récemment affirmé le Maire de la Ville ici-même, « Le Havre est le port du Grand Paris ».

      1. Il faut tout de même souligner que Marseille, si Paris obtient les jeux, sera de toute façon comprise pour les épreuves de football. Mais il est vrai comme la mentionné Kevin, Le Havre est beaucoup plus proche de Paris ce qui permet sans problème d’avoir un projet plus compact.

        Surtout que les villes concurrentes, auront leurs sites de voile très proche des autres infrastructures ou de la ville hôte.

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