A l’image de l’Azerbaïdjan, l’ancienne République Socialiste Soviétique du Turkménistan – 5,17 millions d’habitants – ambitionne d’organiser un jour les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Si l’Azerbaïdjan a pris une longueur d’avance avec l’aménagement d’installations sportives en vue d’accueillir les premiers Jeux Européens en juin 2015, le Turkménistan prévoit la construction d’un véritable complexe susceptible de devenir un Parc Olympique, avec outre un grand stade, plusieurs équipements capables de recevoir des épreuves d’athlétisme, de natation ou encore de gymnastique.
Cette cité des sports, d’une superficie proche de 160 hectares, doit ouvrir ses portes d’ici 2017 afin d’accueillir les Jeux Asiatiques des sports en salle et des arts martiaux.
Certaines arénas sont d’ores et déjà édifiées, à l’instar du Vélodrome qui dispose de 6 000 places ou encore de la Grande Salle d’une capacité de 15 000 places.
L’aménagement des différentes infrastructures devrait représenter un investissement d’au moins 5 milliards de dollars, soit 4,61 milliards d’euros.
Mais en dépit de cet imposant chantier, le rêve olympique du pays ne devrait pas devenir réalité avant plusieurs décennies. Au mieux, le Turkménistan pourrait viser l’organisation des Jeux d’été de 2032, le temps nécessaire pour engranger l’expérience requise pour satisfaire aux exigences olympiques.
Le pays devra également engager un plan de mobilisation massif afin de soutenir ses équipes et permettre à celles-ci de concourir aux prochaines Olympiades avec l’espoir d’obtenir des médailles. Car pour l’heure, le Turkménistan n’a jamais glané la moindre breloque.
Il faut dire que la jeune nation ne dispose d’un Comité National Olympique (CNO) que depuis 1990 – reconnu par le Comité International Olympique (CIO) en 1993 – et ne participe aux Jeux d’été que depuis l’édition d’Atlanta 1996.