Non satisfaite d’accueillir quelques uns des événements sportifs internationaux majeurs au cours des prochaines années, la France semble désireuse d’organiser deux nouvelles compétitions d’envergure : l’Euro de judo 2015 et l’Euro d’athlétisme 2022.
Pour la première compétition, le contexte est particulier et tient compte du retrait de l’organisation à Glasgow (Ecosse). De fait, la Fédération Française souhaite se poser en recours et propose l’accueil de l’événement continental à Montpellier. La ville du Sud de la France dispose des conditions nécessaires à un tel événement avec la mise à disposition de la Park&Suites Arena, enceinte multifonctionnelle de 9 000 places (configuration sport).
Cette proposition formulée par le Président de la Fédération, Jean-Luc Rougé, aux instances dirigeants européennes, a de réelles chances d’aboutir, surtout si l’on tient compte de l’expérience de la Park&Suites Arena, hôte de manifestations sportives régulières et organisatrice de l’Euro de judo 2014.
L’Écosse devait accueillir l’événement du 09 au 12 avril, mais la signature d’un contrat de sponsoring avec l’Ultimate Fighting Championship (UFC), fédération d’arts martiaux mixtes (MMA), a réduit à néant les possibilités d’organisation. Il faut en effet rappeler que les MMA sont interdits dans plusieurs pays à travers le monde et suscites régulièrement critiques et controverses.
Dans le cas où l’Euro 2015 ne serait pas attribué à la France, la compétition pourrait se dérouler en parallèle des Jeux Européens qui auront lieu à Bakou (Azerbaïdjan) du 12 au 28 juin prochains.
Pour la seconde compétition, la France souhaiterait se porter candidate avec le Stade de France.
Que ce soit au travers de la Coupe du Monde de football (1998), des Championnats du Monde d’athlétisme (2003) ou de la Coupe du Monde de rugby (2007), l’installation de 80 000 places a fait ses preuves à de multiples reprises.
Dans le domaine de l’athlétisme, le stade de Saint-Denis offre les meilleures prestations possibles, disposant notamment d’une piste homologuée aux normes internationales.
Si l’enceinte de la région parisienne se positionne officiellement, elle pourrait être confrontée à la concurrence de Bruxelles et de son Stade Roi Baudouin voire de son futur écrin sportif.
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