La nomination du Comité de Candidature olympique de Rome (Italie) ne devrait pas intervenir avant la fin du mois de janvier, voire avant le début du mois de février.
Comme l’a précisé le Président du Comité Olympique Italien (CONI), Giovanni Malago, en marge de sa rencontre avec le Maire de la capitale, Ignazio Marino, les autorités ont fait le choix d’attendre l’élection du nouveau Président de la République avant de lever le voile sur l’identité des personnalités qui siégeront au sein du futur Comité directionnel.
“Nous ferons une réunion avec le Président du Conseil Italien, une fois que l’élection du Président de la République aura été actée et nous organiserons ensuite une conférence de presse pour annoncer la composition de l’équipe choisie pour diriger la candidature olympique.
Soyez en tout cas patient. La présence à mes côtés de Luca Pancalli, Président du Comité Paralympique Italien (CIP), montre qu’il aura un rôle essentiel au sein du Comité.
Son expérience sera utile, notamment lorsqu’il s’agira de travailler avec l’administration municipale et les autorités locales”.
Luca Pancalli est en effet Conseiller à la délégation des politiques sportives et de la promotion des grands événements sportifs, ce qui lui donne un attrait intéressant dans l’optique de discussions à venir avec les élus municipaux.
Le 14 janvier dernier, Giorgio Napolitano a officiellement quitté ses fonctions de Président de la République Italienne, fonctions qu’il occupait depuis le 15 mai 2006. Réélu dans le courant de l’année 2013, celui qui accède aujourd’hui au poste de Sénateur à vie, avait prévenu qu’il ne comptait pas aller au bout de son mandat.
De fait, l’Italie est désormais présidée – durant quelques jours encore – par le Président du Sénat, Pietro Grasso. Comme en France, le système institutionnel italien prévoit en effet que la vacance ou l’intérim du pouvoir soit assurée par le Président de la Chambre Haute du Parlement et ce, jusqu’à l’organisation d’un nouveau scrutin.
Ce dernier doit avoir lieu dans un délai de quinze jours après la démission du Président, soit dans le cas présent, avant le 29 janvier 2015.
C’est à ce moment-là que l’Assemblée des grands électeurs doit se prononcer quant à l’élection d’une personnalité dont les fonctions sont principalement honorifiques, avec un rôle de représentation et de garant de l’unité nationale. Composée des parlementaires du Sénat et de la Chambre des Députés ainsi que de 58 délégués issus des 20 régions italiennes, cette assemblée compte – théoriquement – 1 009 membres à l’heure actuelle.
Le scrutin se déroule ensuite selon les modalités suivantes.
Une majorité des deux tiers des grands électeurs – soit 672 voix – est nécessaire pour être élu Président de la République et ce, durant les trois premiers tours de scrutin. Si aucune majorité ne se dégage, un quatrième tour est organisé mais la majorité simple est alors requise, soit 505 voix.
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