JO 2024 : Les voies réservées, prémices aux voies olympiques ?

Dans le cadre de l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Comité d’Organisation doit s’engager dans l’aménagement de voies réservées à la Famille olympique et ce, afin de relier les différentes dessertes de transport et de communication aux principaux sites de compétitions.

Ces voies olympiques, temporaires, permettent de fait de faciliter le déplacement des officiels ainsi que des athlètes.

Dans l’optique d’une prochaine candidature olympique de Paris, l’une des problématiques majeures qui se posera aux responsables français, sera celle des modes de déplacements et de la décongestion des principaux axes routiers et autoroutiers de la capitale.

Pour y parvenir, le Grand Paris Express prévoit un investissement de près de 30 milliards d’euros pour la réalisation d’un métro automatique ceinturant la capitale et la rénovation de plusieurs axes existants, que ce soit au niveau des lignes de métro, des voies de bus ou encore du tramway.

Mais outre ces projets, les porteurs d’une candidature devront s’atteler à l’aménagement des fameuses voies olympiques aux abords des sites et des plate-formes de communication comme les aéroports et les gares franciliennes.

Récemment, le Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF) et le Ministère des Transports ont pris la décision de retenir 11 axes autoroutiers autour de la capitale, dans le sens province-Paris, afin de mettre en place des voies réservées aux bus et aux taxis. A terme, ces voies seront également accessibles au covoiturage.

Paris 2014 - voies réservées

Dès 2015, plusieurs axes autoroutiers seront ainsi aménagés. Il s’agira notamment de l’A1 entre La Courneuve et le boulevard périphérique. Cet axe majeur d’entrée dans Paris relie notamment la capitale à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Outre l’A1, l’autoroute A6 sera également concernée entre la bretelle d’accès à l’A86 et le boulevard périphérique.

D’ici 2020, d’autres axes routiers et autoroutiers seront réaménagés afin de permettre la circulation prioritaire et réservée : A3 sur l’axe Roissy-Bagnolet-Paris ; A4 entre Marne-La-Vallée et Bry-Villiers-Champigny ; A6 entre Centre Essonne-Orly-Paris ; A10 entre Longvilliers et Briis-sous-Forges-Massy ; A14 entre Mantes-Orgeval et La Défense ; N104 entre Cergy et Roissy ; N104 entre Courtaboeuf et Évry ; N104/A4 entre Sénart-Marne-La-Vallée-Roissy ; N118 entre Les Ulis-Vélizy-Pont-de-Sèvres ; N12/A12/13 entre Plaisir-Saint-Quentin-en-Yvelines et Poissy-Mantes-Boulogne.

Si Paris décide de se lancer dans la course olympique, elle pourrait fort logiquement se baser sur ce projet d’aménagement afin d’établir la liste des futures voies réservées à la Famille olympique.

En effet, plusieurs axes apparaissent d’ores et déjà comme potentiels voies olympiques, car reliant des points stratégiques importants.

C’est en particulier le cas pour les axes reliant Paris à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. C’est aussi le cas pour la liaison prolongée entre Saint-Quentin-en-Yvelines – lieu du Vélodrome National – et Boulogne située aux portes de la capitale, non loin d’un autre site sportif de premier plan, à savoir le stade de Roland Garros.

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