PyeongChang 2018 dans la tourmente

A l’inverse des conditions laborieuses constatées par Sotchi 2014 et Rio 2016, le Comité d’Organisation de PyeongChang 2018 (POCOG) semblait avancer de manière rigoureuse et déterminée dans la préparation des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver.

Néanmoins, avec la démission surprise du Président du POCOG, hier, les médias Sud-Coréens se sont interrogés sur les raisons de ce départ, et ont découvert qu’un audit avait été commandé par le Gouvernement de Séoul.

PyeongChang 2018 - Gunilla Lindberg - Jin-sun Kim

Les résultats de cette enquête – qui aurait dû rester confidentielle – sont alarmants pour le Comité d’Organisation.

Ainsi, des retards dans l’aménagement de l’arène de patinage de vitesse ont été constatés, de même que sur d’autres sites, la reconversion de ces derniers n’ayant pas été prédéfinie par les organisateurs.

La faiblesse actuelle du programme de marketing et de sponsoring a également été pointée du doigt par les autorités nationales. La gestion et le financement du Comité d’Organisation seraient en outre d’autres points importants et critiques soulevés par l’audit gouvernemental.

Dans ces conditions, le Gouvernement Sud-Coréen aurait forcé la main à Jin-sun Kim.

Ce dernier, artisan de la première heure des candidatures successives de la Corée du Sud – 2010, 2014 et 2018 -, a de fait présenter une démission devenue inéluctable, compte tenu des exigences des pouvoirs publics et de la crainte de voir s’accumuler retards et problématiques budgétaires à l’instar des derniers JO.

Force est de constater que le Gouvernement souhaite désormais reprendre la main sur un dossier majeur pour le pays et ce, malgré le satisfecit délivré récemment par la Commission de Coordination des Jeux de PyeongChang 2018, présidée par Gunilla Lindberg.

Illustration : Crédits – PyeongChang 2018

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