Comme annoncé au mois de juin dernier, le projet de Stade Olympique à Tokyo (Japon) va connaître quelques modifications par rapport à la présentation initiale faite au moment de la candidature nippone.
Il faut dire que le vaste concept proposé par l’architecte de renom, Zaha Hadid – à qui l’ont doit notamment le Centre Aquatique de Londres 2012 – avait soulevé des critiques par son ampleur et son design mais aussi par son coût d’aménagement.
Ainsi, d’un coût initial de 1,28 milliard d’euros, le projet avait rapidement dépassé la barre des 2 milliards d’euros. Désormais, le nouveau projet table sur un investissement global de l’ordre de 1,1 milliard d’euros.
La réduction du coût s’explique notamment par la révision de la hauteur de l’infrastructure (70 mètres soit 5 mètres de moins que le projet initial).
Malgré ces changements budgétaires et architecturaux, la capacité d’accueil de la future enceinte sportive ne sera pas altérée et demeurera à 80 000 places pour la Coupe du Monde de rugby 2019 et les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été 2020.
A l’issue de l’événement olympique, la capacité pourra néanmoins être réduite à 65 000 places pour une utilisation optimale.
Pour le cabinet Zaha Hadid Architects, les transformations apportées sont “en corrélation directe avec la capacité de 80 000 sièges initialement présentée et répondent aux exigences du Comité d’Organisation de Tokyo 2020 en matière de flexibilité et de capacité, ce qui permet la meilleure utilisation future du Stade.
Après 2020, aucune campagne de travaux ne sera nécessaire”.
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