Comme pour les Jeux Olympiques d’été de 2008, les autorités chinoises veulent démontrer aux Comité International Olympique (CIO), leur engagement à lutter contre la pollution atmosphérique.
Ainsi, Li Shixiang, Maire adjoint de la capitale chinoise, a affirmé que la ville comptait régler les problèmes environnementaux en formulant près de 85 mesures et ce, d’ici aux Jeux Olympiques d’hiver de 2022.
Candidate, avec la ville de Zhangjiakou à l’accueil de cet événement planétaire, Pékin souhaite notamment réduire la consommation de charbon et mettre en place des contrôles relatifs à la pollution industrielle.
Un plan concernant le déplacement des véhicules dans et autour de Pékin doit aussi être étudié.
Ces mesures font partie d’un vaste programme environnemental qui devrait mobiliser quelques 125 milliards de dollars (90,13 milliards d’euros) d’ici 2017.
Face à la règle tacite de rotation des continents, les autorités pékinoises savent parfaitement que les chances de victoire sont limitées pour l’échéance 2022 compte tenu de l’organisation des JO 2018 par PyeongChang (Corée du Sud).
Néanmoins, Pékin veut se positionner dès aujourd’hui pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver (2026 ou 2030) et souhaite de fait, convaincre les membres du CIO de sa capacité à lutter contre les problèmes environnementaux importants, en particulier le “Smog”.
Cette brume épaisse, constituée de particules fines et d’ozone, recouvre régulièrement la ville de Pékin et ses alentours mais aussi d’autres cités chinoises.
Les autorités s’inquiètent d’ailleurs de la répétition de ce phénomène qui menace la santé des personnes (augmentation de 20 à 50% du nombre de patients admis pour des problèmes respiratoires en 2013) ainsi que la culture agricole.
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