La Turquie veut les Jeux Olympiques et se montre particulièrement persévérante pour cela.
Ainsi, malgré l’échec de sa candidature pour l’organisation des JO d’été 2020, Istanbul souhaite repartir au plus vite en campagne afin d’obtenir enfin l’événement olympique.
Hasan Arat, président du Comité de candidature d’Istanbul 2020 a d’ailleurs affirmé que “notre prochaine offre sera encore plus grande que la précédente.
Istanbul 2020 avait une histoire inspirante. Nous avons proposé que les Jeux viennent à la rencontre d’une nouvelle culture, dans une région et un pays qui n’a encore jamais accueilli cet événement”.
Avec une garantie gouvernementale forte et un budget conséquent, Istanbul 2020 avait montré sa capacité à jouer dans la cours des grandes nations du sport. Ce pari a été relevé et pourrait permettre, à court ou moyen terme, d’amener les JO en Turquie.
Pour Hasan Arat, “l’un de nos plus grands défis a été de démontrer au Comité International Olympique (CIO) que nous, en tant que ville et en tant que nation, nous avions la capacité de mettre en scène des Jeux sûrs, efficaces, bien organisés et bien financés.
Nous sommes maintenant mieux équipés pour accueillir de grands événements sportifs et nous avons une meilleure compréhension de ce qui est nécessaire pour accueillir les Jeux Olympiques”.
A l’aune de ces déclarations, il ne fait guère de doute que la Turquie sera sur les rangs pour les JO 2024 et donc une cinquième candidature en moins de vingt-cinq ans.
“La Perle du Bosphore” devra maintenir ses efforts pour espérer remporter, pour la première fois de son histoire, l’organisation de l’événement sportif et médiatique le plus important au monde et faire entrer la Turquie dans une nouvelle ère.
Ce n’est pas vraiment surprenant de la part de la Turquie. Sa candidature n’était pas mauvaise, au contraire, elle reflétait bien la vision du CIO de s’ouvrir à tous. Et également elle aurait beaucoup apporter au pays.
Vu les travaux actuellement entrepris à Istanbul en termes d’aménagement urbain, qui seront bien entamés voire terminés au moment de la future candidature, la candidature aura énormément de forces ! Ce qui lui permettra de séduire plus que le 1/3 du CIO (si l’on regarde le résultat des votes des JO2020)…
La vision sera peut être bien la même, à savoir le positionnement entre deux civilisations/territoires… Ce qui est le plus grand argument du pays, à mon sens…
Pour peu que Madrid retente sa chance également (même si c’est dangereux, vu les 2/3 autres potentielles candidatures européennes…)