Consciente que sa principale rivale sera Oslo (Norvège), la principale ville bavaroise a décidé de mettre les bouchées doubles avant le référendum du 10 novembre et surtout, le dépôt limite des candidatures, le 14 novembre.
Ainsi, Munich accélère le pas, à l’image de son Maire, Christian Ude, qui rappelle que le concept olympique pour 2022, reprendra les bases du projet porté par sa ville pour 2018, à savoir l’aménagement du pôle “glace” au cœur du Parc Olympique des Jeux d’été de 1972 et la création du pole “neige” dans la station réputée de Garmish-Partenkirchen.
Selon le Premier Magistrat de la cité bavaroise, le projet à venir sera plus performant et ne soulèvera “aucune résistance à Garmish-Partenkirchen, parce que nous avons considérablement réduit les projets de construction autrefois controversés.
Aujourd’hui, nous optimisons notre concept, à la lumière des nouvelles circonstances, notamment en matière de durabilité et d’héritage.
Nous pensons dès lors, que notre candidature est bien positionnée pour faire de Munich, la première Ville Olympique à accueillir les Jeux d’été et les Jeux d’hiver”.
Toujours selon Christian Ude, le résultat du référendum à Oslo, démontre que Munich aura à affronter une candidature “sérieuse” :
“Le vote positif d’Oslo réfute clairement la thèse selon laquelle le modèle des Jeux d’hiver est obsolète.
Avec Oslo, Munich fait face à un concurrent sérieux.
J’espère donc que les citoyens de Munich – ainsi que les citoyens de Garmish-Partenkirchen, des comtés de Berchtesgaden et Traunstein – seront particulièrement nombreux à participer au référendum du 10 novembre“.
Le soutien à la candidature munichoise a en outre franchi un nouveau palier, puisque le Ministre-Président de Bavière, Horst Seehofer, a récemment indiqué que le moment venu, “le Land sera entièrement mobilisé derrière Munich 2022”.
Néanmoins, à l’image du Président de la Fédération Internationale de Ski, Gianfranco Kasper, certains estiment qu’il serait judicieux pour Munich de rester à l’écart de la course olympique, en raison de l’élection récente de Thomas Bach, désormais ex-Président du Comité Olympique Allemand (DOSB), à la tête du Comité International Olympique (CIO).
Cette victoire allemande pourrait en effet pénaliser Munich dans sa quête d’obtenir les Jeux d’hiver en 2022, les membres-électeurs du CIO n’étant sûrement pas prêts à confier deux fois les honneurs olympiques à un même pays.
Les prochaines semaines démontreront la capacité de Munich à se lancer pleinement dans la course aux JO 2022. Les résultats du référendum du 10 novembre seront quant à eux cruciaux.
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