JO 2022 : “L’expérience de Lillehammer montre que les Jeux Olympiques rapportent bien plus que ce qu’ils ne coûtent”

Dans deux semaines, le référendum relatif à la candidature olympique d’Oslo s’achèvera. L’occasion de savoir si les citoyens de la capitale norvégienne sont favorables à un nouveau projet d’organisation des Jeux, après l’accueil de ces derniers par la ville de Lillehammer en 1994.

D’ici là, les promoteurs de la candidature poursuivent leur travail et mènent d’intenses campagnes de sensibilisation sur le terrain mais aussi sur internet.

Un clip vidéo a notamment été mis en ligne par le Comité Préparatoire. Ce document rappelle les fondamentaux de la candidature, le slogan et le concept “Les Jeux dans la ville”, mais aussi l’importance de la ferveur populaire autour des manifestations sportives en Norvège.

 

Pour Inge Andersen, Secrétaire Général du Comité Olympique de Norvège, il est d’ailleurs important de s’appuyer sur le passé et sur l’expérience des Jeux de Lillehammer. Salués pour leur qualité, ces Jeux sont encore aujourd’hui un modèle en matière d’organisation. Un modèle qui sert d’ores et déjà d’inspiration dans le cadre de la candidature d’Oslo.

Cette dernière s’appuie également sur la planification de Londres pour élaborer son plan d’aménagement olympique, un plan suffisamment solide pour se combiner aux mesures prises en matière de rénovation et de réhabilitation urbaine, mais aussi, aux projets de modernisation des infrastructures existantes.

Mais qui dit planification dit aussi budget, et selon le responsable du Comité Olympique Norvégien, la rigueur économique du pays pourrait parfaitement aider à la gestion budgétaire d’Oslo 2022.

De fait, rappelant que les Jeux de Lillehammer sont parvenus à réaliser un “bénéfice de 417 millions de couronnes” (51,75 millions d’euros), Inge Andersen estime “qu’il n’y a aucune raison de croire que les principes de gestion de 1994 ne fonctionneront pas vingt ans plus tard.

L’héritage de Lillehammer et une planification minutieuse, de qualité, constituent pour nous une garantie qui permettra à la Norvège d’organiser à nouveau les Jeux Olympiques en 2022″.

Néanmoins, il ne faudrait pas tomber dans l’illusion d’une réussite totale des Jeux de 1994. Ainsi, en marge des JO de Vancouver 2010, l’ancien Président du Comité d’Organisation des Jeux d’hiver 1994, Gerhard Heiberg, avait indiqué qu’à l’époque, “nous ne savions pas ce que nous aurions dû savoir. Notre erreur a été de ne pas assez capitaliser sur la publicité que procure le passage des Jeux Olympiques. Vous devez profiter des Jeux pour faire la promotion de vos forces, de vos attraits. Nous avons perdu beaucoup en ne le faisant pas”.

Une recommandation qui semble aujourd’hui intégrée par les partisans d’Oslo 2022.

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