JO 2022 : Au tour de la Suède ?

Après la Norvège – et sa capitale Oslo -, un autre pays scandinave pourrait être tenté par le dépôt d’une candidature olympique pour les Jeux d’hiver de 2022.

La Suède se présenterait ainsi comme une concurrente de taille, avec un éventuel dossier de la capitale Stockholm.

C’est en tous cas le souhait de Stefan Lindeberg, Président du Comité Olympique Suédois. Selon les déclarations de ce dernier auprès de l’agence de presse TT, “la ville a déjà une partie des infrastructures nécessaires. C’est peut-être une chance unique que nous avons, cela vaut la peine d’essayer !”

Pas moins de 70 fédérations sportives suédoises ont d’ailleurs été conviées à une réunion d’information, le 24 juin prochain. C’est à cette date que pourrait être officialisée l’idée d’un projet olympique.

Stockholm

Par le passé, la Suède a été candidate à de multiples reprises, sans succès, hormis en 1912, où Stockholm fut désignée Ville Hôte des Jeux Olympiques… d’été.

Ainsi, la ville d’Ostersünd échoua pour les Jeux de 2002 face à Salt Lake City (14 voix), mais aussi pour l’édition 1998 (éliminée au troisième tour de scrutin avec 23 voix, derrière Salt Lake City et Nagano) et 1994.

A ce moment là, la ville fut battue par Lillehammer avec 39 voix contre 45 pour sa rivale norvégienne et ce, alors même que beaucoup pensaient que la Suède serait enfin récompensée.

Mais Ostersünd n’a pas été la seule ville candidate pour la Suède.

En effet, Falun tenta sa chance pour 1992 mais fut éliminée au sixième et dernier tour de scrutin avec 9 voix contre 25 pour Sofia (Bulgarie) et 51 pour Albertville.

La ville avait déjà essayé de décrocher les Jeux quelques années auparavant, pour l’édition 1988. Après l’élimination de Cortina d’Ampezzo (Italie), Falun fut battue par Calgary (Canada) au dernier tour : 31 suffrages contre 48.

Enfin, la ville de Göteborg a également connu l’échec olympique. Pour les Jeux d’hiver 1984, avec seulement 10 voix, la suédoise fut largement distancée par Sapporo (Japon) et la vainqueur, Sarajevo (ex-Yougoslavie).

Stockholm - Routard

Les villes désireuses d’accueillir les Jeux Olympiques 2022, ont jusqu’au mois de novembre pour se faire connaître.

D’ici là, nul doute que Stefan Lindeberg aura à coeur de défendre ses propositions auprès du Gouvernement suédois qui lui, est plus réticent à l’idée d’une candidature olympique, notamment au regard des coûts éventuels d’une telle organisation.

Illustrations : Site officiel de Stockholm / Guide du Routard

5 pensées

  1. Ca sent l’Europe tout ça ! Sachant que l’Amérique du Nord ne compte visiblement pas se lancer dans la course pour cette édition, et que l’Asie les aura en 2018 (peu de chance pour qu’ils l’aient deux fois de suite), l’Europe est d’ores et déjà favorite ! Entre l’Europe scandinave, l’Europe de l’Est (qui candidate de plus en plus régulièrement !), et l’Europe de l’Ouest… Munich va peut être retenter le coup (après tout, son projet pour 2018 n’était pas si mal, juste pas en pole position, surtout face à Peyongchang qui était MEGA favorite depuis… 2010 !), et apparemment aussi Barcelone (selon les JO d’été de 2020).

    La France est-elle toujours dans la course ? Je savais qu’elle envisageait de candidater avec Nice, mais il me semble que le projet n’était pas particulièrement désiré pour aboutir sur quelque chose… D’autant plus que si la France veut les J.O de 2024, rien ne sert de trop en faire…

    Dans tous les cas, il pourrait (ENFIN !) y avoir une ville réalisant le doublé JO d’été et d’hiver (pour Barcelone, Munich et Stockholm), ça pourrait être intéressant.

    1. Effectivement, l’Europe se mobilise pleinement sur les Jeux d’hiver 2022.

      L’Ukraine (voir article publié hier), mais aussi la Pologne (avec la Slovaquie), la Norvège et donc la Suède pourraient se lancer dans la course, sans oublier l’Allemagne.

      Munich devra toutefois attendre la fin de l’année (novembre) pour deux raisons : l’élection du Président du CIO (Thomas Bach étant candidat) et les élections législatives.
      Mais il semblerait bien que la ville bavaroise soit également sur le départ.

      Pour l’Espagne, cela reste encore hypothétique. Tout dépendra de l’élection pour 2020 mais aussi du contexte économique et politique. Cela fait un moment que j’ai plus entendu parler de l’éventualité d’une candidature Barcelone-Pyrénées… A suivre !

      Pour la France, Nice pourrait être une solution. Pré-candidate pour 2018, elle avait finalement du s’incliner face à Annecy (Grenoble et Pelvoux étaient également en course). Mais le CNOSF, après l’échec cuisant d’Annecy 2018 – et ses 7 petites voix olympiques – devrait sans doute privilégier l’option estivale, pour 2024.

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