Le Festival Sportfolio à Narbonne : Des expositions de photographies exceptionnelles au service du sport et de la culture

Du 1er au 18 juin, la ville de Narbonne (Aude) accueille le premier festival de la photographie sportive : Sportfolio.

Celui-ci « rassemble pour la première fois au monde les plus grands talents professionnels de l’image de sport. Premier outil de reconnaissance de la profession de photographes de sport, le Festival Sportfolio est accessible à tous. Il célèbre le sport, l’histoire et réunit deux pôles souvent considérés comme antagonistes : le sport et la culture ».

Pas moins de sept expositions sont ainsi organisées dans plusieurs lieux emblématiques de Narbonne.

Sportfolio 2013

– La Cour d’Honneur du Palais des Archevêques accueille « L’Expo L’Équipe » avec des dizaines de photographies du Tour de France et d’autres grands événements sportifs (Roland Garros, TOP 14 de rugby, JO de Londres 2012…). Comme l’indique la plaquette officielle du Festival, « de ses très riches archives, L’Équipe présente des documents inédits qui rendent hommage à la Centième édition de la Grande Boucle. Ces photographies, qui appartiennent à l’histoire, côtoient les plus grandes images du quotidien sportif le plus lu en France ».

– La Salle des Consuls – également située au Palais des Archevèques – expose quant à elle le « Making of des JO de Londres » avec des photographies de l’Agence France Presse (AFP), partenaire officiel du Festival et qui est l’« une des trois premières agences mondiales d’information ».

– La Cour de la Madeleine pour sa part, met en avant l’une des plus belles expositions du Festival, avec, pour la première fois en France des photographies de l’Agence Chine Nouvelle (XINHUA). De fait, l’agence « présente à Narbonne ses plus belles photos de sport, issues d’un fonds d’images de plus de 10 millions de photographies ».

– La Salle au Pilier présente une exposition de Franck Seguin, intitulée « Ultimate Fight ». Comme le précise la plaquette du Festival, le professionnel est le « second photographe français à avoir obtenu le prestigieux Prix WorldPress, en 2007 ».

– Le Jardin des Vicomtes met en exergue le sport américain avec une série de clichés de Chris Elise, en particulier consacrés au basket-ball.

– L’Esplanade André Malraux (parvis de la Médiathèque) expose plusieurs photographies de l’agence DPPI Media, notamment ciblées sur les sports mécaniques. « DPPI Media présentera, parmi sa sélection, quelques images 3D réalisées par le meilleur spécialiste français en la matière, Vincent Curutchet, en mettant à disposition du public des lunettes anaglyphes ».

Sportfolio 2

– Enfin, seule exposition payante (5 euros par personne, gratuit pour les moins de 16 ans) mais sans aucun doute la plus émouvante et la plus intense : « Les JO de Depardon 1964 / 1980 » dans l’enceinte du gymnase du Palais du Travail.

Exceptionnellement prolongée jusqu’au 30 juin, cette exposition reprend les clichés les plus beaux de la collection Magnum Photos, réalisés par Raymond Depardon entre les Jeux Olympiques de Tokyo 1964 et les Jeux de Moscou 1980 :

« Tout jeune reporter-photographe, je suis envoyé à Tokyo en 1964. Le Japon accueille les premiers Jeux Olympiques modernes. La télévision découvre les sports. Ses images, bien qu’elles soient encore en noir et blanc font des athlètes des stars authentiques et solitaires.

Aux Jeux de Mexico en 1968, les champions noirs se dressent contre la ségrégation, poings levés. Ils ont défié les dieux, en longueur, en hauteur, en vitesse. Jamais l’homme n’a été plus près des étoiles.

Vient l’époque où sport et politique s’entremêlent, avec le drame de Munich en 1972 et sa meurtrière prise d’otages. Pourtant les Jeux continuent. Les Africains courent encore plus vite et les femmes sautent de plus en plus haut : c’est la révélation des minorités et le triomphe du sport pour les citoyens du monde.

En 1976, à Montréal, une petite Roumaine fait trembler de joie des millions de spectateurs. C’est la mondialisation des émotions et le signe précurseur de la chute des Murs : les Jeux sont en avance.

A Moscou, en 1980, malgré les impressionnantes pyramides humaines de la cérémonie d’ouverture, tout le monde est reparti trop vite. La télévision est en couleurs… Mais les images fixes, en noir et blanc, sont toujours là pour nous émouvoir, nous faire sourire et rêver » (R.D).

Sportfolio

Vous pouvez consulter l’ensemble des informations spécifiques à la tenue du Festival, sur le site officiel de celui-ci et télécharger le plan des différentes expositions ici.

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