Au moment où débutent les Internationaux de France de Roland Garros, la Fédération Française de Tennis (FFT) et la Ville de Paris ont fait un point d’étape, ce lundi, concernant le projet de modernisation des infrastructures existantes.
Pour le Président de la FFT, l’ancien rugbyman, Jean Gachassin, “cette modernisation, nous avons le devoir de la réussir pour assurer la pérennité d’un événement qui contribue au rayonnement mondial de notre pays”.
Le projet parisien, dont une présentation avait été réalisée au moment de l’appel à candidatures de la FFT, répond aux exigences des joueurs mais aussi des spectateurs, en termes de modernité – avec la couverture du Court Central Philippe Chatrier – mais aussi de confort avec l’aménagement d’un nouveau court de 4 950 places, dans la zone des Serres d’Auteuil.
Comme le précise d’ailleurs Anne Hidalgo, première adjointe au Maire Bertrand Delanoë et candidate PS aux Municipales de mars 2014, “la question des serres a été fondamentale dans les choix que nous avons faits ensemble.
Le fait de pouvoir offrir aux Parisiens, au monde entier, à tous les visiteurs et bien sûr à ceux qui vont regarder ce tournoi à partir des télévisions, un spectacle avec une rénovation de ces serres historiques… On ne les touche pas, on le répétera puisque certains s’évertuent à introduire ce type d’ambiguïté. Les serres historiques ne sont pas touchées et on va même construire de nouvelles serres autour, joindre ce projet botanique au projet sportif et de tennis et construire de nouvelles serres qui seront aussi dans l’esprit de Formigé mais adaptées au XXIe siècle”.
Outre la question des Serres d’Auteuil, le projet parisien doit aussi faire face aux critiques quant à sa superficie. En effet, même après sa modernisation et son extension, Roland Garros demeurera le plus petit des quatre tournois du Grand Chelem.
Pour Gilbert Ysern, directeur général de la FFT, “ce choix de rester à Paris induit le choix parfaitement assumé de la dimension qualitative que l’on privilégie à l’aspect quantitatif. […] Nous n’avons pas la prétention d’être le plus grand stade du monde […].
Pour autant, nos besoins seront pleinement satisfaits dans ce nouveau stade. C’est important de le rappeler.
Nos besoins sont, nous le savons, un toit sur le court Philippe Chatrier pour d’évidentes raisons de continuité du jeu et l’obligation, pour rester dans le concert des grands, d’offrir à toutes les populations ce qui fait le succès du tournoi : des conditions de traitement, d’accueil, de confort, qu’elles commencent à ne plus rencontrer aujourd’hui.
Ce confort se décline sur deux axes. C’est un confort en termes d’espace. On a besoin de plus d’espace, notamment pour notre public qui est un peu confiné dans un espace restreint, sur nos 8,5 hectares, ce que l’on appelle le triangle historique. Donc davantage d’espaces découverts pour le public mais également de locaux abrités des regards, de la pluie, des locaux techniques, des locaux pour les joueurs, pour les médias, pour le public, pour nos partenaires, bref pour toutes les familles qui font le succès du tournoi […]”.
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