Présidence du CIO : Ser Miang Ng annonce à son tour sa candidature

Vice-président du Comité International Olympique (CIO) et du Comité de Singapour, Ser Miang Ng est devenu, jeudi, la deuxième personnalité à annoncer sa candidature à la succession de Jacques Rogge.

Ser Miang Ng

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas choisi le lieu de l’annonce au hasard. En déplacement à Paris, Ser Miang Ng a dévoilé ses intentions au cœur de la Sorbonne, là même où le Baron Pierre de Coubertin lança la rénovation des Jeux Olympiques à la fin du XIXe siècle.

« C’est un grand honneur et un privilège de vous annoncer, dans ce lieu prestigieux et symbolique, ma candidature à la présidence du CIO ».

Ce choix n’est donc pas anodin. Surtout, il pourrait permettre de séduire les Olympiens francophones qui éliront le futur Président, en septembre prochain.

Ser Miang Ng souhaite axer son programme sur l’ouverture de l’Olympisme à la jeunesse, dans la lignée de l’actuel Président, Jacques Rogge, initiateur des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ).

Pour le Singapourien, « l’avenir du Mouvement Olympique réside dans la jeunesse ».

Vice-président de la Fédération Internationale de Voile de 1994 à 1998, Ser Miang Ng a ensuite gravi les échelons du sport, tant au niveau national, qu’international. Ainsi, il accède à la présidence du Comité Consultatif du Conseil Olympique d’Asie en 2007, avant de devenir Président du Comité d’Organisation des JOJ de Singapour 2010.

Au sein de l’institution olympique, le Singapourien a été membre de la Commission Exécutive entre 2005 et 2009, avant de devenir Vice-président du CIO cette même année.

Ser Miang Ng fut également membre de la Commission de Coordination des Jeux Olympiques de Pékin 2008 ainsi que de Londres 2012 après avoir été membre de la Commission d’Évaluation des Villes Candidates aux JO 2012.

Celui qui rêve de devenir le premier Président asiatique du CIO, est en outre, sur le plan de la diplomatie et des relations internationales, Ambassadeur de Singapour en Norvège depuis 2001.

Illustration – Crédits – Benoît Tessier / Reuters