Depuis 2010, plusieurs articles ont été consacrés à ce projet-phare de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques 2012 : le Centre Aquatique Olympique d’Aubervilliers.
Serpent de mer du sport français, ce Centre a maintes fois été repoussé depuis l’échec de la candidature olympique tricolore. Relancé en 2011 et courant 2012, le projet semble aujourd’hui à l’abandon et aucun site en province ne semble en mesure d’apporter à la France un véritable équipement d’envergure internationale pour les années à venir.
Quel gâchis ! Malgré le palmarès de ses champions, la natation française souffre cruellement de l’absence d’un grand équipement. Une infrastructure qui permettrait pourtant l’organisation d’événements européens et mondiaux mais aussi d’apporter un éclairage nouveau sur une discipline en plein essor depuis les exploits de Laure Manaudou aux Jeux Olympiques d’Athènes 2004.
@sportsociete surtout en période de crise
— Patrick Montel (@LaProlon) 7 avril 2013
A plusieurs reprises, les autorités compétentes ont été contactées : Ministère des Sports, Ville d’Aubervilliers, Communauté d’Agglomération de Plaine-Commune… Mais aucune réponse. Rien. Le sujet semble déranger !
Il faut dire que cet équipement n’est pas un petit dossier : d’un budget global de 68 millions d’euros, il devait être édifié sur 3,5 hectares et être équipé de cinq bassins dont quatre en intérieur.
Disposant de 5 000 sièges permanents, le Centre Aquatique devait en outre être équipé de 17 000 sièges temporaires dans le cadre de l’accueil de compétitions internationales.
Force est de constater que ce projet – aussi nécessaire soit-il pour la natation française – n’est pas prêt de se concrétiser.
Envisagé à l’horizon 2016 pour préparer au mieux les athlètes tricolores en vue des JO de la même année, le Centre Aquatique d’Aubervilliers continue pour l’heure son chemin dans les profondeurs administratives…
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