A quelques jours du référendum concernant la candidature suisse aux Jeux Olympiques d’hiver 2022, un sondage a été publié et démontre une fois de plus, le fort clivage que génère le projet.
En novembre dernier, une première enquête avait indiqué l’adhésion de 43% des citoyens des Grisons à la candidature, mais aussi l’opposition de 43% et une marge d’indécis de 14%.
Aujourd’hui, les intentions de vote ont légèrement évolué et donnent un avantage au camp du « non » : 45% des citoyens se déclarent opposés à la candidature, contre 42% qui y sont encore favorables. Les indécis demeurent nombreux, puisqu’ils sont à l’heure actuelle, 13%.
Le 03 mars, trois scrutins seront organisés : un référendum au niveau du Canton des Grisons ainsi que deux élections, à Davos et St-Moritz, les deux villes qui se partageront les compétitions en cas de désignation officielle par le CIO.
Les questions porteront sur la participation financière des collectivités selon la répartition suivante :
– Canton des Grisons : constitution d’un fonds de réserve de 300 millions de francs (243 millions d’euros) pour l’aménagement des infrastructures et mobilisation de 8 millions pour la candidature,
– Davos (qui aura le statut de Ville Requérante en cas de validation) : mise en place d’un fonds de 15 millions de francs pour les sites et 2 millions pour la candidature,
– St-Moritz : mise à disposition de 5 millions de francs suisses pour la poursuite de la candidature.
La réponse doit être positive partout, car si un seul « non » l’emporte, le projet olympique de Davos et St-Moritz n’aura plus lieu d’être.
Si le « oui » sort majoritaire des trois référendums, le dossier sera transmis au Parlement dès le mois de juin.
Le Conseil Fédéral – dont le président est l’un des fervents partisans de la candidature – proposera alors l’adoption d’une garantie d’un milliard de francs ainsi que la participation de la Confédération pour la suite de la candidature, avec une enveloppe de 30 millions de francs.
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