En marge des Jeux Olympiques de Londres, les trois Villes Candidates pour l’organisation des JO 2020 vont tenter, durant toute la quinzaine olympique, de séduire les membres du CIO, les experts de l’olympisme et les médias.
Tokyo, Madrid et Istanbul sont ainsi représentées par leur délégation respective et seront présentes pour les grands moments des JO londoniens.
Ce Samedi, une nouvelle étape a été franchie pour l’une de ces villes, candidate pour la deuxième fois à la suite de son échec pour les Jeux de 2016 : Tokyo.
Au cours d’une conférence de presse, la capitale japonaise a dévoilé quelques éléments de son futur Stade Olympique et non des moindres. En effet, si Tokyo venait à être désignée en Septembre 2013, elle pourrait se doter du premier Stade Olympique avec toit rétractable de l’histoire des Jeux. En réaménageant pleinement l’actuel Stade National Kasumigaoka, les fondateurs de Tokyo 2020 envisagent ainsi de créer une structure multifonctionnelle au service du sport (athlétisme, football et rugby) qui serait opérationnelle pour la Coupe du Monde de Rugby 2019. Un appel à projet a récemment été lancé et les autorités tablent sur un investissement de 130 milliards de yen (1,35 milliards d’euros) afin d’être équipé d’une enceintre ultra-moderne d’envergure internationale de 80 000 places.
Pour Masato Mizuni, Vice-Président du Comité Olympique Japonais et Président de la candidature, le projet du Stade Olympique “s’appuie sur l’héritage des Jeux de 1964. Nous sommes nombreux à aimer ce lieu et à chérir le souvenir des Jeux de 1964. Tokyo 2020 souhaite respecter et préserver ce patrimoine tout en améliorant et en repoussant les limites du passé”.
Un important travail de mobilisation reste toutefois à mettre en oeuvre. Comme pour 2016, Tokyo souffre d’un manque de soutien populaire qui pourrait lui être fatal lors du scrutin olympique fin 2013. Il y a peu, une étude démontrait ainsi une adhésion de seulement 47% des habitants de la capitale.
Illustrations :
– Projet de Stade Olympique de Tokyo 2016
– Stade National de Tokyo (Flickr)