Les Championnats du Monde de Judo se sont achevés hier au Palais Omnisports de Paris Berçy, par une éclatante victoire – un doublé même – des judokas français, vainqueurs par équipe, chez les femmes comme chez les hommes.
Au final, la France décroche 6 titres mondiaux et une médaille de bronze. Elle se place ainsi en tête des Nations.
Une belle réussite et un message pour toutes les fédérations sportives et les dirigeants politiques et économiques : pour rester compétitive dans le monde sportif – mais pas seulement – la France doit impérativement se doter, dans les années à venir, de grandes enceintes multifonctionnelles de type Arena.
Alors, j’entends déjà certaines mauvaises langues parler dette et déficit. Je réponds, audace et ambition.
• L’audace tout d’abord de construire des enceintes de plus de 5 000, 10 000 voir 15 000 places, dans des métropoles régionales, et ce, afin de pouvoir avoir la capacité d’accueillir de grands événements, sportifs, culturels et économiques (salons d’affaires…).
• L’ambition ensuite, de maintenir la France au rang des grandes Nations du sport, sport pratiqué en extérieur mais aussi en intérieur (indoor). Pour cela, l’aménagement de salles multifonctions, permettra de diversifier l’offre sportive, en mettant en avant des sports aujourd’hui boudés par les médias mais qui ne demandent qu’à se développer, par le biais de vitrines importantes que sont les salles Arena. Populaire localement, le handball montpelliérain a indéniablement gagné en visibilité et en audience, depuis l’édification de l’Arena de Montpellier, devenue l’enceinte de l’équipe de Nikola Karabatic, à l’occasion des rencontres au sommet.
Les salles Arena peuvent prendre différentes formes : toitures fixes, toitures rétractables, ouverture totale, ce qui confère à ces structures un potentiel organisationnel considérable.
Et pour conclure cet article – je reviendrai prochainement sur la question du Centre Aquatique français et plus largement sur la capacité de la France dans l’organisation d’événements internationaux comme les Jeux Olympiques – je vous fais part ci-dessous, du témoignage du Maire de la Ville de Sens, candidate pour accueillir l’enceinte du grand stade de rugby que la FFR souhaite voir ériger à l’horizon 2017. Ce témoignage prend pleinement en considération, l’impact, au delà du sport, de l’émergence de structures multifonctionnelles :
“Plus loin, nous irons dans les sélections, plus loin nous pouvons espérer hâter des processus de décision […] Rappelez-vous Melun. Elle était candidate pour le Stade de France. Elle n’a pas eu le stade mais elle a eu l’A5”.
Sens souhaiterait l’aménagement, en lien pourquoi pas avec la construction du grand stade, d’une gare TGV.