A moins de deux jours de l’annonce du pays organisateur par l’UEFA, deux pays semblent se détacher dans la course à l’EURO 2016.
La France fait figure de favorite depuis la publication du Rapport de la Commission d’Evaluation de l’UEFA, devant la Turquie. L’Italie semble, quant à elle, reléguée.
La France a l’avantage des infrastructures de transports (deux aéroports internationaux, plusieurs aéroports européens, TGV, réseau autoroutier performant…), de l’expérience en matière d’organisation de grands évènements (JO Albertville 1992, Coupe du Monde de Football 1998, Championnats du Monde d’Athlétisme 2003, Coupe du Monde de Rugby 2007…). Le dossier de l’hexagone bénéficie également d’un fort soutien populaire et politique. Le coût global de l’organisation s’élèverait à 1,7 milliards d’euros, afin de rénover des stades et d’en construire quatre autres, grâce à trois types de financements. Le principal point faible de la candidature française, pourrait être la proximité des dernières compétitions organisées (Rugby 2007, Championnats du Monde de Ski 2009, Championnats du Monde de Badminton et d’Escrime fin 2010…).
La Turquie de son côté, s’engage dans la construction de six enceintes sportives et promet un investissement massif (estimé à 40 milliards d’euros) pour construire des infrastructures autoroutières, ferroviaires et aéroportuaires. La Turquie, également candidate à l’organisation des Jeux Olympiques 2020, avec Istanbul, souhaite se servir de ces évènements, pour faciliter son intégration dans l’Union Européenne. Toutefois, le principal inconvénient du dossier turc reste la sécurité.
Pour l’Italie enfin, l’UEFA a pointé du doigt un dossier “pauvre”, manquant de précisions techniques. Le dossier transalpin est également handicapé par l’augmentation de la violence et du racisme dans les stades.
Selon un article publié aujourd’hui sur le site de la chaîne de télévision TF1, “un membre de l’UEFA aurait […] confié à l’agence de presse Reuters que la France se trouverait pour l’instant en ballotage favorable. L’UEFA désire avant tout éviter les problèmes rencontrés pour l’Euro 2012, organisé en Pologne et en Ukraine, ces deux pays affichant les plus grandes difficultés à livrer les stades à temps. Or la France offrirait plus de gages que la Turquie à ce sujet”.
La décision sera prise à Genève, au siège de l’UEFA, ce Vendredi, à 13h.