JO 2024 : La ville de Toronto ne sera pas candidate

En dépit d’un rapport de faisabilité détaillé, les élus de Toronto (Canada) ont décidé d’écarter l’idée d’une nouvelle candidature olympique de leur ville, après les échecs pour les JO 1996 et 2008.

Ainsi, le Comité pour le développement économique de Toronto a rejeté à l’unanimité (5 voix contre 0) hier après-midi, la poursuite des études liées à un projet olympique.

Le Maire de la ville, Rob Ford – en quête d’une réélection à la fin de l’année – avait déjà exprimé ses réticences à déposer une nouvelle offre auprès du Comité International Olympique (CIO), de même que l’ancien dirigeant de Toronto 2008, Both Henderson, pour qui les pays américains n’auront aucune chance sérieuse pour 2024, cette année étant selon lui, celle de l’Europe.

Toronto - projet olympique 2008 - vue générale

Le rapport du cabinet spécialisé Ernst & Young avait d’ailleurs fait mention d’une série de villes intéressées par l’échéance 2024, parmi lesquelles Paris (France), Madrid (Espagne) ou encore Berlin (Allemagne).

Autant de candidates puissantes qui auraient pu menacer l’aventure canadienne et ce, sans compter les ambitions affichées par une dizaine de cités nord-américaine (Boston, Washington DC, Los Angeles, Philadelphie, Dallas, San Francisco, Seattle…).

2024 se fera donc sans le Canada. Mais ce dernier pourrait rapidement s’aligner sur les Jeux d’hiver de 2026 (Québec) ou les Jeux d’été 2028 (Toronto). Tout dépendra évidemment du contexte international mais aussi et surtout, de la réussite des Jeux Panaméricains de Toronto 2015.

Illustration : Projet pour le Stade Olympique de Toronto 2008 (Crédits – Stadium Consultants International)

5 pensées

  1. Pour Québec 2026, ce sera difficile. Si le président du Comité olympique canadien y est favorable, le maire de la ville Régis Labeaume ne veut rien savoir, arguant des coûts à défrayer pour une telle organisation. J’habite cette ville et je peux vous dire que des JO ici seraient magnifiques. Mais il manque une montagne assez haute pour tenir l’épreuve de la descente en ski alpin. Assez rédhibitoire.

    Pour Toronto 2024, le réalisme et le pragmatisme ont prévalu. Il n’y avait en effet quasiment aucune chance de voir la ville choisie. À mon sens, les États-Unis devraient faire preuve du même réalisme et se focaliser sur les échéances ultérieures.

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