Malgré la crise sanitaire et ses conséquences sur l’organisation des deux dernières éditions des Jeux – Tokyo 2020 et Pékin 2022 – le Comité International Olympique (CIO) affiche des résultats financiers plus que positifs sur la période 2017-2021.

Pour palier au report des Jeux d’été de Tokyo 2020, en raison de la pandémie mondiale de Covid-19, et afin d’accompagner au mieux les organisateurs nippons de l’événement et les acteurs du sport international dans une période délicate, le CIO avait fait le choix, courant 2020, de débloquer une enveloppe de 800 millions de dollars (758,29 millions d’euros).
Cette enveloppe – au sein de laquelle 650 millions de dollars (616,11 millions d’euros) ont été in fine adressés aux organisateurs des JO 2020 – représentait alors un effort relativement mesuré de la part de l’institution olympique, d’autant plus si l’on considère l’état de ses finances.
De fait, en dépit de la crise des deux dernières années, l’organisation olympique a connu une croissance significative de ses revenus au cours de l’Olympiade 2017-2021, avec pas moins de 7,6 milliards de dollars comptabilisés (7,20 milliards d’euros), contre 5,7 milliards pour l’Olympiade précédente (5,40 milliards d’euros), selon les données compilées dans le Rapport annuel.
Cette progression majeure, qui illustre l’attractivité toujours forte du modèle olympique pour les partenaires privés rassemblés au sein du Programme TOP, mais également pour les diffuseurs détenteurs des droits, a dès lors permis au CIO d’accroître son soutien à l’égard du Mouvement Olympique.
Concrètement, alors qu’il déboursait l’équivalent de 3,4 millions de dollars chaque jour sur l’Olympiade précédente, le CIO a pu mobiliser jusqu’à 4,2 millions de dollars quotidiennement, et tout au long de l’année, sur la période 2017-2021.
Ainsi que l’expose d’ailleurs l’institution sur l’ensemble de ses supports de communication :
Le Comité International Olympique est une organisation internationale non gouvernementale, civile et à but non lucratif, composée de volontaires, qui s’engage à bâtir un monde meilleur par le sport.
Il redistribue plus de 90% de ses revenus au mouvement sportif au sens large, soit chaque jour l’équivalent de 4,2 millions de dollars pour aider les athlètes et les organisations sportives à tous les niveaux dans le monde.