Projet majeur de la mandature de Didier Mouly, la Grande Salle multimodale de Narbonne doit voir le jour dans les prochaines années et ce, afin d’offrir une nouvelle enceinte sportive et culturelle au territoire languedocien.
Si l’on connaissait déjà une estimation de la jauge de la future installation, on connaît désormais son coût affiné.
Ainsi, après avoir annoncé un chiffre compris entre 15 et 18 millions d’euros, la municipalité semble avoir pris conscience que l’aménagement d’un tel équipement ne pouvait être inférieur à 20 millions d’euros.
De fait, le magazine municipal « Narbonne & Vous » (février / mars 2016) précise que « ce projet permettra de doter la ville d’une salle de congrès digne de ce nom.
D’une capacité de 1 500 à 5 000 places assises, grâce à des équipements modulables, elle accueillera des spectacles, des concerts, des rencontres sportives, ainsi que des événements liés au tourisme d’affaires.
Son budget prévisionnel s’élève à 20 millions d’euros ».
A titre de comparaison, deux projets relativement récents et similaires ont émergé ces dernières années, à Trélazé (Maine-et-Loire) et à Brest (Finistère).
Si pour la première enceinte (800 à 6 500 spectateurs) le coût d’aménagement a dépassé la barre des 20 millions d’euros, la seconde (2 000 à 5 500 spectateurs) a mobilisé pas moins de 42 millions d’euros.
Dans le cas de Narbonne, le coût de construction de la Grande Salle pourrait donc aisément se situer entre ces deux repères et ce, d’autant plus qu’il faudra prendre en compte et inclure les coûts relatifs aux fouilles archéologiques, des fouilles nécessaires pour l’ancienne Narbo Martius et qui pourraient retarder le lancement des travaux et donc, in fine, l’inauguration de l’équipement multifonctionnel.
Quoiqu’il en soit, la Mairie de Narbonne envisage toujours une ouverture au public « en fin d’année 2018 ».