Tokyo 2020 : Présentation des nouveaux emblèmes

Après avoir organisé, dès septembre 2014, un concours pour la conception des nouveaux emblèmes des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de 2020, le Comité d’Organisation a dévoilé ce vendredi 24 juillet, les symboles qui viennent dès aujourd’hui remplacer le logo composé de fleurs de cerisiers.

Ce logo figurait sur les supports de Tokyo 2020 depuis sa candidature et avait permis d’identifier la communication de la capitale nippone.

Emblème des Jeux Olympiques d'été 2020 (Crédits - Tokyo 2020)
Emblème des Jeux Olympiques d’été 2020 (Crédits – Tokyo 2020)
Emblème des Jeux Paralympiques d'été 2020 (Crédits - Tokyo 2020)
Emblème des Jeux Paralympiques d’été 2020 (Crédits – Tokyo 2020)

Les nouveaux emblèmes symbolisent l’unité que veut démontrer et apporter Tokyo 2020. Unité entre les peuples, unité du monde pour un avenir commun meilleur.

Ainsi, la couleur noire représente l’addition de toutes les couleurs, tandis que le cercle représente l’ouverture sur le monde. Enfin, la couleur rouge du cercle vient symboliser, tout à la fois le Japon mais aussi la force des cœurs qui battent à l’unisson.

L’emblème s’inspire de deux éléments qui font la force des JOP 2020 : le T de Tokyo, Tomorrow (Demain) et Team (équipe) pour les Jeux Olympiques et le symbole d’égalité (=) pour les Jeux Paralympiques.

Pour Yoshiro Mori, Président du Comité d’Organisation de Tokyo 2020, « le moment que nous attendions tous est enfin arrivé.

Les emblèmes des Jeux de Tokyo 2020 sont remarquables et représentent les aspirations et le but ultime que les athlètes du monde entier souhaitent concrétiser – participer aux Jeux Olympiques et Paralympiques.

Les emblèmes sont aussi des symboles derrière lesquels pourront s’unir le Japon et les efforts du Comité d’Organisation de Tokyo 2020, du Gouvernement métropolitain de Tokyo, du Gouvernement national, du Comité Olympique Japonais, du Comité Paralympique Japonais, du monde des entreprises japonaises, qui nous ont fortement soutenus, ainsi que des médias, des volontaires des Jeux et de tous ceux qui contribueront aux préparations des Jeux de Tokyo 2020.

Rassemblons-nous tous derrière les emblèmes des Jeux et travaillons ensemble pour faire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020 une source d’inspiration pour chacun ».

Si les nouveaux emblèmes tranchent avec l’ancien logo fleuri et coloré, ils ne sont pas sans rappeler – au niveau de la forme et du design – les emblèmes instaurés pour les Jeux de Tokyo 1964 et Sapporo 1972.

(Crédits - Tokyo 1964 / CIO)
(Crédits – Tokyo 1964 / CIO)
(Crédits - Sapporo 1972 / CIO)
(Crédits – Sapporo 1972 / CIO)

L’emblème des Jeux de Nagano 1998 fait pour sa part exception et reflète d’ailleurs l’esprit du précédent logo de Tokyo 2020.

(Crédits - Nagano 1998 / CIO)
(Crédits – Nagano 1998 / CIO)
(Crédits - Tokyo 2020)
(Crédits – Tokyo 2020)

Dans les deux cas, l’inspiration du passé et le respect des traditions nippones pour la conception de logos modernes, symboles du dynamisme nippon.

7 pensées

  1. Le logo de candidature était infiniment plus beau que celui-ci. Question de goût évidemment. Je n’arrive pas à dire si je le trouve beau ou pas. En tout cas, il ne m’inspire rien du tout. Celui de Rio est infiniment plus réussi.

  2. Un logo est avant tout un symbole, au-delà de l’aspect purement esthétique…celui-ci est tout juste puissant dans la forme comme dans le fond. La video de présentation est criante d’humanité…les japonais nous lancent un pont du passé au futur, que je traverse sans me poser de questions. Cette identité visuelle est d’une intelligence rare

  3. À l’instar du stade olympique de Zaha Hadid, purement abandonné par le gouvernement japonais, c’est peut-être la fin pour le logo de Tokyo 2020.

    En effet, une polémique a éclaté il y a quelques jours, le graphiste belge Olivier Debie révélant que le logo Tokyo 2020 ressemblait à s’y méprendre à celui qu’il a crée pour le théâtre de Liège. Après comparaison, la ressemblance est flagrante.

    Malgré les réfutations de plagiat des différentes parties japonaises, dont le designer Kenjiro Sano, le CIO est tout simplement assigné en justice (Belge) par les avocats Philippe Mottard et Alain Berenboom. Ils ont adressé une lettre de mise en demeure au CIO et au CNO japonais pour  » cesser et faire cesser directement ou indirectement toute reproduction et communication sur tout support de quelque nature qu’il soit du logo Tokyo 2020  »

    Le CIO devrait dans un premier temps comparaître devant un tribunal civil belge. À suivre

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