Les Internationaux de France de Roland Garros s’achèvent ce week-end.
Après une quinzaine tennistique marquée par quelques surprises – élimination en huitièmes de finale de la lauréate 2014, Maria Sharapova et en quarts de finale du nonuple vainqueur, Rafael Nadal – et des confirmations – qualification en finale de la numéro 1 mondiale, Serena Williams – l’heure des derniers affrontements a sonné.
Ce samedi, la finale du simple Dames mettra en avant l’Américaine Serena Williams face à la Tchèque Lucie Safarova. Demain, la finale du simple Messieurs sera quant à lui composé du Suisse Stanislas Wawrinka et, soit du Serbe, numéro 1 mondial, Novak Djokovic, soit du Britannique Andy Murray.

Dans les deux cas, que ce soit chez les Dames ou chez les Messieurs, le vainqueur remportera un gain de 1,8 million d’euros, soit une augmentation de l’ordre de 150 000 euros par rapport aux finales du tournoi 2014.
Les finalistes recevront quant à eux la somme de 900 000 euros, soit une hausse de 75 000 euros sur un an.
A lui seul, le tableau des rencontres en simple sera cette année doté de 21,9 millions d’euros (18,4 millions d’euros l’an passé) et l’ensemble des rencontres du tournoi (Simple, Double, Tennis fauteuil, Trophée des Légendes) disposera d’une enveloppe de 28 028 600 euros contre 25 018 900 en 2014.
A titre de comparaison, la dotation du tournoi 2010 était de 17,65 millions d’euros et celle du tournoi 2005, 15,29 millions d’euros. Du côté des vainqueurs, la parité était respectée en 2010 (1,17 million d’euros pour l’Espagnol Rafael Nadal et pour l’Italienne Francesca Schiavone) mais pas en 2005 (995 950 pour le vainqueur du tournoi masculin, Rafael Nadal, et 981 237 pour la lauréate du tournoi féminin, la Belge Justine Henin-Hardenne).

La différence, tant en ce qui concerne le niveau de la dotation que l’écart entre les vainqueurs hommes et femmes, est encore plus marquée lorsque l’on remonte les années.
En 2000, les Internationaux de France disposait d’une dotation globale de 13,2 millions d’euros et les vainqueurs avaient respectivement empoché 804 564 euros (le Brésilien Gustavo Kuerten) et 764 336 euros (la Française Mary Pierce).
Dix ans auparavant, en 1990, le French Open avait attribué des gains de l’ordre de 7,6 millions d’euros, dont 500 517 euros pour le vainqueur du tournoi masculin (l’Équatorien Andrés Gómez) et 396 371 euros pour la lauréate féminine (l’Américaine Monica Seles). En 1980, le total de la dotation était même inférieur au gain qui sera celui des vainqueurs de l’édition 2015. En effet, le tournoi français avait alors distribué l’équivalent de 1,2 million d’euros, tandis que les vainqueurs s’étaient vus remettre une enveloppe respective de 91 434 euros pour le Suédois Björn Borg et 73 851 euros pour l’Américaine Chris Evert.
Que les temps changent…

Mais si le French Open a connu une inflation constante de sa dotation au cours des dernières années, il demeure en retrait par rapport à Wimbledon.
Le tournoi britannique accordera en effet 26,75 millions de livres (36,75 millions d’euros) cette année (29 juin au 12 juillet), dont 1,88 million pour les vainqueurs du tableau masculin et féminin (2,58 millions d’euros).
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