La Ville de La Baule pourrait entrer dans la course olympique en se rangeant derrière le projet développé par Paris.
Après La Rochelle, la Normandie, Hyères, et probablement Brest et Marseille, la station balnéaire de Loire-Atlantique semble en effet intéressée par l’accueil des épreuves olympiques de voile.
Si aucune annonce officielle n’a pour l’heure été formulée, le Conseiller Régional et Conseiller Municipal, Franck Louvrier, espère en tous cas convaincre de la pertinence d’une candidature de La Baule.
Dans un message publié sur son Blog, Franck Louvrier estime ainsi que “toutes nos forces doivent se mobiliser afin de réussir à transformer cette candidature.
Pour le site qui accueillera les épreuves de voile, La Baule est à mon sens très bien placée : l’une des plus belles baies du monde a ce sport dans son ADN.
A 3 heures de TGV de la capitale, sur un plan d’eau exceptionnel, notre ville possède de nombreux atouts pour espérer obtenir cette épreuve qui se déroule hors de l’Ile-de-France.
Première région sportive de France avec 1 026 000 licenciés, les Pays de la Loire détiennent les infrastructures qui peuvent faire de notre territoire, qui a vu naître de grands navigateurs, l’organisateur de ce sport olympique.
C’est une ambition légitime, candidatons !”
Mais au-delà de l’apport d’une telle candidature pour le développement du sport et la croissance économique et touristique du territoire, l’intérêt politique semble évident, à l’instar des autres villes qui se positionnent avant toute chose pour figurer sur le dossier tricolore, en espérant obtenir telle ou telle épreuve.
Le Mouvement sportif et olympique doit néanmoins rester seul maître dans ce domaine et doit pouvoir examiner chaque option en tenant compte prioritairement de l’intérêt des athlètes et de l’intérêt de l’Olympisme.
Les considérations et pressions politiques devront dès lors demeurer en retrait, au risque de présenter un projet olympique dicté par l’intérêt partisan de quelques uns…
“Le Mouvement sportif et olympique doit néanmoins rester seul maître dans ce domaine et doit pouvoir examiner chaque option en tenant compte prioritairement de l’intérêt des athlètes et de l’intérêt de l’Olympisme”.
Oui et non, le politique a aussi son mot à dire. Il est normal à cette étape que plusieurs propositions soient sur la table. Ce n’est pas problématique en soit. Il est certain qu’accueillir les JO attire les convoitises des uns et des autres, mais cela fait aussi partie de la règle du jeu.
Il ne faut pas oublier que les infrastructures qui seront construites ne seront pas la propriété du mouvement sportif, mais des collectivités ou de groupements privés. Car au final, ce seront des équipements parfois pérennes, comme le village olympique ou celui des médias, et ils doivent s’inscrire dans un schéma de développement.
Il faut construire le dossier en partenariat, pas en opposant les uns aux autres. Mais le mouvement sportif doit effectivement doit avoir une forme de leadership marqué et surtout respecté, sans pour autant être le seul maître dans ce domaine.